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Expert : pourquoi la culture nomade tibétaine coexiste-t-elle avec la civilisation moderne ? (V)

Publié le 2022-01-29 à 15:36  |  China Tibet Online

La région autonome du Tibet a un environnement géographique complexe et une écologie diversifiée, ce qui a créé différents modes de vie tels que le nomadisme, donnant naissance à une culture unique du haut plateau. Du servage à la société socialiste, le développement du Tibet a traversé un millénaire.Tout en conservant leurs activités de production traditionnelles, les agriculteurs et les bergers bénéficient de la grande commodité de l'urbanisation et de la modernisation, et certains se sont également interrogés sur l'impact de la modernisation sur les modes de vie nomades traditionnels. La culture nomade peut-elle représenter pleinement la culture et l'identité du Tibet ? L'urbanisation et les modes d'établissement modernes s'opposent-ils aux modes de vie nomades ? La culture nomade du Tibet va-t-elle dispara?tre ?

Numu, directeur de l'Institut d'art ethnique de la région autonome du Tibet, a récemment donné une interprétation approfondie sur ce sujet.

Journaliste : D'après votre enquête de terrain, comment les éleveurs tibétains per?oivent-ils le nomadisme et la sédentarité ? Quelles sont les motivations pour choisir entre la vie nomade et la vie sédentaire ?

Numu : Les différents groupes d'éleveurs ont des idées différentes sur ce sujet. Les éleveurs qui accordent plus d'importance à l'éducation de la génération suivante, la femme de la famille emmènera les enfants dans des écoles en ville avec de meilleurs enseignants. Certains éleveurs, pour qui les bovins et les ovins constituent une importante source de revenus, n'abandonnent pas leur mode de vie nomade ; d'autres, comme les oiseaux migrateurs, vont en ville en hiver et retournent dans les prairies en été, avec des maisons et des affaires aux deux endroits. Les éleveurs plus agés préfèrent s'installer dans les villes, principalement pour la commodité de la vie et de l'accès aux soins médicaux. Qu'il s'agisse d'une vie sédentaire ou d'une vie nomade, les éleveurs font leurs propres choix pour avoir une vie meilleure.


En photo : des volontaires médicaux de Beijing donnent des consultations gratuites à la population à l'h?pital Fukang de Lhassa en mai 2019.

Journaliste : Le nomadisme peut-il représenter la culture et l'identité tibétaines, et le modèle de sédentarisation moderne et urbaine affaiblit-il cette identité ?

Numu : Comme nous l'avons mentionné plus haut, le Tibet présente une variété de modes de vie et de production, ce qui a formé de riches cultures telles que le nomadisme du haut plateau, l'agriculture et la sylviculture. Si on dit que le nomadisme peut représenter la culture et l'identité tibétaines, c'est une compréhension incomplète de la part du monde extérieur ; le vrai Tibet a une culture beaucoup plus riche que les stéréotypes et les étiquettes qu'on lui impose.


En photo : des bergers du bourg de Yangbajain, dans le comté de Damxung, au Tibet, récoltent du fourrage avant l'hiver en septembre 2021.

L'urbanisation et la modernisation ont enrichi la vie des pasteurs et élargi leurs connaissances, mais pour l'essentiel, les coutumes de vie traditionnelles et l'esprit simple d'aller de l'avant des éleveurs perdurent. Ils ont besoin d'être enrichis, exposés à de nouvelles choses, avec des aspirationset ambitions différentes. On ne peut pas dire de manière restrictive que les éleveurs ne peuvent faire que ce que les éleveurs devraient faire et être de purs éleveurs.

Nous disons souvent que chaque culture est belle à sa manière et les cultures prospèrent dans la diversité. La culture tibétaine évolue maintenant dans une direction favorable grace à sa diversité, son inclusion et son ouverture.

Profil d'expert :


Numu, directeur de l'Institut d'art ethnique de la région autonome du Tibet.

Numu, l'actuel directeur de l'Institut d'art ethnique de la région autonome du Tibet (Centre de création artistique de la région autonome du Tibet), est simultanément directeur du Comité d'experts sur la protection des livres anciens de la région autonome du Tibet, membre du Comité d'experts sur la révision des nouveaux termes et mots tibétains du Comité de conseillers sur la langue tibétaine de la région autonome du Tibet, et membre du Comité d'experts sur le patrimoine culturel immatériel de la région autonome du Tibet.

(Rédactrice : Claire SHENG)

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