亚洲av无码码潮喷在线观看,亚洲一区无码内射不卡,а∨天堂在线手机版,久久人妻av中文系列

Expert : pourquoi la culture nomade tibétaine coexiste-t-elle avec la civilisation moderne ? (III)

Publié le 2022-01-04 à 15:45  |  China Tibet Online

La région autonome du Tibet a un environnement géographique complexe et une écologie diversifiée, ce qui a créé différents modes de vie tels que le nomadisme, donnant naissance à une culture unique du haut plateau. Du servage à la société socialiste, le développement du Tibet a traversé un millénaire. Tout en conservant leurs activités de production traditionnelles, les agriculteurs et les bergers bénéficient de la grande commodité de l'urbanisation et de la modernisation, et certains se sont également interrogés sur l'impact de la modernisation sur les modes de vie nomades traditionnels. La culture nomade peut-elle représenter pleinement la culture et l'identité du Tibet ? L'urbanisation et les modes d'établissement modernes s'opposent-ils aux modes de vie nomades ? La culture nomade du Tibet va-t-elle dispara?tre ?

Numu, directeur de l'Institut d'art ethnique de la région autonome du Tibet, a récemment donné une interprétation approfondie sur ce sujet.

Journaliste : Le modèle d'habitat moderne et urbanisé est-il incompatible avec le mode de vie nomade ? Que peut-il faire pour faciliter la culture nomade ?

Numu : Le projet de sédentarisation des nomades tibétains est l'un des 117 projets clés du 10e Plan quinquennal identifiés par le quatrième Symposium sur le travail au Tibet. Le modèle d'établissement et la vie nomade se développent de manière intégrée et ne s'opposent pas l'un à l'autre. Le fait que les bergers possèdent une maison permanente ne signifie pas qu'ils ont abandonné la garde des troupeaux. La vie nomade qui consiste à vivre d'eau et d'herbe n'est pas une migration constante. En réalité, les zones pastorales sont divisées en paturages d'hiver et d'été, les éleveurs menant une vie nomade en été et s'installant dans les paturages d'hiver.

Le bénéfice le plus direct de l'urbanisation et de la modernisation pour les zones pastorales est l'éducation. Mon expérience de la jeunesse parle d'elle-même. Les personnes ayant une expérience comme la mienne en savent plus sur le développement de la production pastorale et les besoins culturels que les personnes qui vivent depuis longtemps dans les zones pastorales. C'est pourquoi l'éducation est ce dont les pasteurs ont le plus besoin, elle apporte la libération de l'esprit et l'aspiration à une vie meilleure et au développement des individus et des groupes.


Un cours de musique suivi par des écoliers de l'Ecole primaire centrale du canton de Lungring du comté de Damxung au Tibet.

Aujourd'hui, tous les types de culture traditionnelle concernant la production au Tibet perdurent. Par exemple, le festival de courses de chevaux Qiaqing de Nagqu, le festival de courses de chevaux Dangjiren de Damxung et le festival Darmade Gyantse ont tous été bien hérités et développés depuis la libération pacifique du Tibet, et ces festivals sont désormais classés dans la liste du patrimoine culturel immatériel national. Ils ont aussi lentement évolué vers des festivals complets intégrant les courses de chevaux, les échanges culturels, le tourisme et le commerce, en s'appuyant sur les apports énergétiques, matériels et économiques de la modernisation et de l'urbanisation.


Des éleveurs de Nagqu en compétition de ramassage des khatas à cheval en ao?t 2016.

Journaliste : Comment le paturage et la vie nomade se sont-ils perpétués au Tibet dans l'urbanisation et la modernisation ?

Numu : Au Tibet, les agriculteurs et les éleveurs représentent 67 % de la population, les éleveurs étant les plus nombreux, ce qui s'explique, d'une part, par le fait que l'état a mis en place de nombreuses politiques de soutien pour protéger leurs traditions de subsistance et, d'autre part, par le fait que l'environnement naturel du Tibet est bien protégé, ce qui le rend idéal pour le développement de l'élevage selon un mode nomade naturel.

Ces dernières années, le gouvernement central et les autorités locales du Tibet ont accordé une grande attention à la protection et au développement de l'écologie. Le Tibet a également mis en ?uvre la relocalisation écologiquedepuis de hautes altitudesen encourageant des éleveurs à se déplacer vers des zones de plus basses altitudes, ce qui a non seulement amélioré la vie des éleveurs, mais a également laissé un habitat plus grand aux animaux sauvages.

D'un point de vue écologique, le contr?le scientifique de l'expansion désordonnée des paturages, n'est pas seulement la nécessité de protéger la biodiversité du plateau, mais aussi de maintenir l'écosystème de la planète entière. Du point de vue de la communauté de destin pour l'humanité, cela incarne le concept scientifique de la solidarité de toute l'humanité et du développement vert.


Des enfants jouant dans un jardin d'enfants sur le site de démonstration de relocalisation écologique depuis haute altitude de Rongma, à 40 km de Lhassa, en février 2019.

Profil d'expert :


Numu, directeur de l'Institut d'art ethnique de la région autonome du Tibet.

Numu, l'actuel directeur de l'Institut d'art ethnique de la région autonome du Tibet (Centre de création artistique de la région autonome du Tibet), est simultanément directeur du Comité d'experts sur la protection des livres anciens de la région autonome du Tibet, membre du Comité d'experts sur la révision des nouveaux termes et mots tibétains du Comité de conseillers sur la langue tibétaine de la région autonome du Tibet, et membre du Comité d'experts sur le patrimoine culturel immatériel de la région autonome du Tibet.

(Rédactrice : Claire SHENG)

    • <sup id="oooo0"></sup>
    • <nav id="oooo0"></nav>
    • <small id="oooo0"><menu id="oooo0"></menu></small>