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Les internats existent généralement dans les vastes zones rurales de diverses provinces de Chine, en particulier dans les zones montagneuses et pastorales isolées des régions centrales et occidentales où les ressources éducatives sont relativement rares. En raison du fossé éducatif causé par l'environnement géographique particulier et la répartition de la population, la création d'internats de différents niveaux et types au Tibet est conforme aux conditions nationales fondamentales de la Chine.

D'un point de vue social, les internats au Tibet jouent un r?le évident de soutien à la société. En prenant comme exemple l'école primaire de Rugyog dans le district de Saga, ville de Shigatsé, située dans une zone pastorale avec une altitude moyenne de plus de 4600 mètres, le climat est rigoureux, le climat alpin et le froid sont rudes et il existe des risques de catastrophes naturelles telles que des coulées de boue et des tempêtes de neige. Le district compte 7 cantons et 1 commune sous sa juridiction. La plupart de la population locale vit selon un mode nomade. Les habitations sont très dispersées et il est difficile pour les enfants des bergers d'aller à l'école à proximité. Il existe des risques potentiels pour la sécurité des élèves qui se rendent à l'école et en reviennent. Pour cette raison, l'école a adopté un système d'internat, concentrant les élèves dispersés dans l'école, et aménageant 9 dortoirs d'élèves, ce qui permet aux élèves d'étudier et de vivre, de réduire le nombre d'allers-retours entre la maison et l'école et de coopérer avec le gouvernement du canton et les commissariats de police pour aller chercher les élèves en porte-à-porte pendant les vacances d'hiver et d'été. Depuis 2016, on a récupéré et déposé les élèves plus de 3 000 fois. Aucun incident de sécurité ne s'est produit : la sécurité des élèves est pleinement garantie.

En fait, en raison de ses conditions géographiques particulières et de la faible répartition de sa population, si le Tibet n'adoptait pas le système d'internat et gérait plut?t les écoles de manière décentralisée, compte tenu du degré de dispersion de la population au Tibet, de nombreux enfants ne pourraient pas profiter pleinement de ressources éducatives de haute qualité. De ce point de vue, au Tibet, l'adoption de la forme scolaire des internats est propice à l'allocation rationnelle des ressources éducatives, à l'intégration des élèves dispersés et à l'amélioration de l'efficacité de l'enseignement. Ce système est une meilleure solution au problème de la vulgarisation de l'enseignement obligatoire au niveau local.

Du point de vue des personnes instruites, les internats tibétains respectent pleinement la culture nationale et adhèrent au concept éducatif axé sur l'humain. Les internats tibétains mettent pleinement en ?uvre le programme d'études du ? Programme de première catégorie de la région autonome du Tibet ?, et on y offre suffisamment de cours tels que le chinois, le tibétain, les mathématiques, les sciences, l'anglais, la musique, le sport et l'art, tout en permettant aux enfants de bénéficier pleinement de ressources éducatives égales, d'être capable de mener un travail éducatif en combinaison avec les caractéristiques locales et la culture nationale. Par exemple, l'école intermédiaire du district de Nyemo à Lhassa a mené l'activité de ? patrimoine culturel immatériel ? en entrant sur les campus avec l'aide des sculptures sur bois de Pusong, du papier tibétain de Shora et de l'encens tibétain de Thonpa, etc. Cela encourage les élèves à participer à des activités de calligraphie, à des spectacles de troupes d'opéra tibétaines, etc. Ces riches activités périscolaires ont suscité l'enthousiasme des élèves, et la culture ethnique locale a été subtilement protégée et héritée.

De plus, les internats tibétains insistent sur le fait de se concentrer sur l'individu en termes de gestion des élèves et mettent en pratique la philosophie éducative du respect et de l'attention envers les gens et de l'amélioration globale de leurs propres valeurs. Par exemple, il y a un groupe d'élèves de l'école primaire centrale du canton de Kartse, dans le district de Linzhou, ville de Lhassa, qui ont été transférés du district de Mangkam et du district de Konchog, district de Sanyan, ville de Qamdo. Les nouveaux arrivants ont divers problèmes tels que la fragilité et la sensibilité psychologiques et sont généralement en retard dans leurs parcours pédagogique. C'est pour cette raison que l'école organise régulièrement des réunions de conseil psychologique, des réunions de classe et des réunions de parents pour les élèves relocalisés. Cela permet d'aider les enfants à réduire la pression psychologique et à s'adapter au nouvel environnement d'apprentissage avec c?ur, intégrant vraiment le respect dans chaque partie du travail éducatif.

Du point de vue des familles, les internats tibétains ont entièrement réduit le fardeau éducatif des familles d'agriculteurs et de bergers, et les familles et les écoles se sont unies pour former une force éducative commune. ? Je suis très satisfait de la nourriture fournie par l'école aux élèves dans le cadre de la politique des trois garanties. La qualité des repas a répondu aux exigences de la science, de l'équilibre nutritionnel et de la variété. La nourriture est délicieuse, mais elle n'est pas à la hauteur des standards de l'école à la maison. ? Pasang Lhamo, parent de l'école primaire centrale du canton de Kala, district de Kangmar, ville de Shigatsé, parle ainsi de l'internat fréquenté par son enfant.

Au Tibet, gérer un internat ne signifie pas que les élèves soient éloignés de leurs proches et de leur vie familiale : les enfants ont le droit de rentrer chez eux le week-end, les jours fériés, les vacances d'hiver et d'été. Il existe toujours un lien étroit entre l'école et la famille, et chaque élève participe à ce lien. La pratique typique du collège du district de Rinbung, dans la ville de Shigatsé, consiste à créer un comité de parents, des séminaires sont régulièrement organisés pour recueillir les avis et suggestions des parents, les parents sont invités à visiter la cantine scolaire, le conservatoire, la buanderie, les toilettes et le dortoir toutes les deux semaines, acquérant une compréhension plus intuitive du parcours des élèves à l'école. Des canaux d'échange d'informations sans entrave établissent une relation démocratique, égale, de confiance mutuelle et de visites mutuelles entre la famille et l'école.

(Rédactrice : Estelle ZHAO)