Song Jichen, membre du Comité régional du Tibet de la CCPPC, partage son expérience de travail en éducation de la population locale dans la région autonome du Tibet
? Au début de mon travail ici, l'école était dans une maison en bois, où la pluie et le vent coulaient et entraient à l'intérieur. Il y avait peu d'étudiants et peu d'enseignants. à présent, les conditions logicielles et matérielles de l'école sont toutes considérablement améliorées, et le chauffage au sol traverse tous les salles de classe, les dortoirs des étudiants et les bureaux. Le nombre d'élèves dépasse 300 et il y a près de 30 professeurs professionnels de diverses matières ?, a déclaré Song Jichen au journaliste, lors de la quatrième session du 11e Comité régional du Tibet de la CCPPC.
En photo : Song Jichen dans la discussion de groupe lors de la quatrième session du 11e Comité régional du Tibet de la CCPPC.
En tant que directeur adjoint de la deuxième école primaire du canton de Gyanbê, comté de Konchog, ville de Chamdo, région autonome du Tibet, Song Jichen travaille en première ligne d'enseignement primaire depuis de nombreuses années. Parlant des changements à l'école au fil des ans, il semble avoir plein de choses à dire.
En photo : Song Jichen (à gauche), qui venait de commencer à travailler, restait avec des élèves.
En 2007, le jeune Song Jichen s'est dévoué à l'enseignement et l'éducation. En tant qu'enseignant de nationalité Han, c'était vraiment difficile à ce moment-là. Les parents d'élèves ne valorisaient pas beaucoup l'éducation de leurs enfants. ? J'ai essayé de contacter les parents d'élèves, mais le plus gros obstacle était la barrière de langue. Depuis, j'ai commencé à apprendre le tibétain auprès de mes collègues tibétains. ? Il a fallu 3 ans à Song Jichen pour apprendre le tibétain. Après, il n'y a pratiquement plus eu de barrière lingustique entre lui et les parents.
En photo : Song Jichen (à droite) et les parents échangent la situation d'apprentissage des élèves.
Afin de changer l'avis en éducation des agriculteurs et des bergers à cette époque, pour que les enfants puissent aller à l'école, étudier, sortir de la région reculée en montagnes et gagner une vie meilleure à l'avenir, Song Jichen a eu une idée : pendant les vacances, il emmenait un élève en ville dans les autres régions du pays, juste pour témoigner du monde extérieur. Après avoir obtenu le consentement des parents et du directeur de l'école, Song Jichen a emmené un élève à Chongqing. ? Moins d'une semaine après, les villageois ont commencé à se demander si l'enfant avait été enlevé. Après leur retour, l'enfant commen?ait à parler aux villageois du monde extérieur et chassait l'opinion obstinée de certains villageois selon lesquels l'éducation est inutile. Peu à peu, les parents ont commencé à changer d'avis sur l'éducation. Le premier enfant que j'ai emmené cette année-là a été admis par une université à Chengdu maintenant ?, a dit Song Jichen, en souriant.
En photo : Song Jichen ramassait des ordures avec les élèves.
? Maintenant, les enseignants de notre école visitent le village, contactent les parents et consultent sur la vie des élèves de manière régulière. Lors de l'épidémie de l'année dernière, l'école a organisé une activité de don et les parents ont également soutenu notre travail. ? La pratique de Song Jichen de mettre tout son c?ur sur les élèves a été reconnue par les villageois, et il a également incité les enseignants à faire de même. Les villageois ont commencé à prendre conscience de l'importance de l'éducation des enfants et étaient disposés à coopérer activement avec les enseignants aux travaux de l'école.
En photo : L'école a acheté des gateaux pour les élèves.
Maintenant, Song Jichen a apporté sa préoccupation pour les élèves aux ? deux sessions ? du Tibet. ? Lors de notre enseignement, nous avons constaté que les matériaux auxiliaires du manuel que nous avons commandés étaient essentiellement édités et publiés par certaines maisons d'édition d'autres régions du pays, et certains d'entre eux pourraient ne pas s'appliquer aux enfants d'ici. Par conséquent, il est recommandé que le département de l'éducation de la région puisse organiser une équipe d'enseignants ayant une expérience de base pour mener des recherches approfondies au niveau local et compiler des cahiers d'écolier adaptés à l'enseignement local du Tibet. ?
(Rédactrice : Lucie ZHOU)
