Pasang: un gentil homme soucieux des personnes en difficulté
Tashi Nyima, un habitant pauvre, est en train de laver une voiture.
A l’intersection de l’avenue Wencheng Princess dans le comté de Chongye, ville de Shannan, région autonome du Tibet, se trouve le ? lave-auto Baimalin ?. Quand on entre dans la station, un homme d’age moyen, d’apparence ordinaire, nous salue en souriant.
Il s’appelle Pasang, propriétaire de cet atelier de lavage de voitures de plus de 300 mètres carrés.
En 1999, Pasang quitte l'armée. Dans le but d’améliorer la situation économique de sa famille, il est devenu apprenti dans une troupe d’art populaire, administrateur d’entrep?t, gardien de sécurité, assistant au policier et même conducteur, cherchant toujours une voie qui permettrait d'améliorer sa vie et celle de sa famille.
Les employés de la station sont en train de laver une voiture malgré le froid.
“La lutte n’est pas seulement sur le champ de bataille”, se répète souvent Pasang, ancien soldat. En mai 2018, avec l’aide d’amis et de proches, Pasang a monté le lave-auto Baimalin dans le comté de Chongye, après avoir emprunté 150 000 yuans au bureau du canton de Layu.
Pasang, qui travaillait tout le temps dans le comté de Chongye, est bien connu dans la région grace à sa sympathie. Après avoir démarré une entreprise, il a d'abord pensé à aider quelques personnes dans le besoin.
Les employés de l’atelier sont heureux de recevoir une prime avant les vacances.
“Aider les personnes dans le besoin ne peut que résoudre leurs besoins urgents, mais cela ne les aidera pas à sortir complètement de la pauvreté dans laquelle ils se trouvent.” Ainsi, l’atelier de lavage de voitures de Pasang a recruté trois personnes pauvres (Tashi Nyima, Buqiong, Wangdron), afin de les aider à trouver un emploi près de chez eux.
Le premier pas est toujours le plus difficile. Lors de leur période d’essai à l’atelier, comme les trois travailleurs n’avaient aucune expérience en lavage de voiture, il y avait souvent des problèmes, tels qu’une voiture rayée ou des traces de saleté encore visible après le nettoyage, ce qui entra?nait des plaintes des clients. Cependant, Pasang n’a jamais découragé. Dès qu'il avait du temps libre, il emmenait ses trois employés observer et apprendre le métier, et a même invité des professionnels pour leur former dans des ateliers de lavage de voiture plus grands de la ville de Shannan. Grace aux efforts de Pasang et de ses employés, les affaires de l’atelier se sont améliorées en seulement deux mois.
Actuellement, Tashi Nyima, habitant pauvre du comité de quartier de Xoiba, canton de Chongye, est un employé qualifié dans l’atelier. Il a déclaré qu’il n’avait jamais osé rêver de trouver un travail satisfaisant près de chez lui. ? Maintenant, je peux gagner de l’argent et prendre soin de ma famille en même temps, tout ?a grace à Pasang ?, a-t-il déclaré.
Avant la fête, Pasang (deuxième à droite) a motivé les ouvriers de l’atelier.
En 2018, Tashi Nyima a emménagé dans une nouvelle maison grace à la politique de réduction de la pauvreté et de réinstallation. Il a ensuite pu la meubler en utilisant l’argent gagné au lavage de voitures. Il a dit : ? Je dois faire un bon travail dans l’atelier de lavage, travailler dur pour devenir riche et apporter une vie heureuse à ma famille grace à mes propres efforts. ?
Buqiong, qui travaille aussi dans l’atelier de Pasang, est un habitant pauvre du comité de quartier de Bairi, canton de Chongye. A 46 ans, il possède 0,5 hectare de terres. Cependant, en raison d’un handicap et du fait qu’il n’y ait pas d’autre force de travail dans sa famille, il doit faire appel à ses voisins pour les récoltes.
? Pasang m’aide toujours à résoudre mes problèmes quand j'ai besoin de lui. Dès la saison des récoltes d’automne, il embauche des villageois des environs pour aider ma famille à récolter du grain. En outre, il m’a également aidé à faire les démarches pour obtenir un certificat d’invalidité. ? Buqiong affiche un sourire permanent depuis qu’il a commencé à travailler dans l’atelier de Pasang.
Wangdron, habitant pauvre du comité de quartier Dromtod, canton de Chongye, comté de Chongye, est le plus ancien employé de l’atelier. ? Mon père est décédé d’un accident de voiture dans les premières années de ma vie, ma mère a une santé fragile et je souffre d’un handicap. Ainsi, la vie de ma famille a toujours été compliquée ?, a déclaré Wangdron, ? j'ai encha?né les petits boulots pour soutenir ma famille. Maintenant, dans l’atelier Baimalin, je peux obtenir un salaire mensuel de 2 500 yuans, sans compter les primes et les bonus de consolation. De plus, l'atelier m’aide à réduire mes frais de subsistance en offrant le logement et les repas. En outre, je peux travailler près de chez ma mère et prendre soin d'elle. ? Wangdron, même s'il ne le montre pas toujours, est très reconnaissant envers Pasang.
? C’est grace aux bonnes politiques du Parti communiste et au soutien ferme du gouvernement que je peux mener ma vie actuelle. ? Pasang a fait un rapide calcul pour le journaliste : ? Je peux facilement obtenir plus de 400 yuans par jour, de cette fa?on, gagner 80 000 ou 90 000 yuans par an n’est pas très compliqué. ?
Quant à son prochain projet, Pasang a déclaré : ? Je vais activement chercher à obtenir des fonds de soutien ainsi que le soutien politique du gouvernement et j’élargirai le champ de mes affaires en transformant deux autres entrep?ts en magasin de décoration mobile. De cette fa?on, ce sera possible d'offrir un emploi à plus de personnes pauvres et de les aider à résoudre leurs problèmes de subsistance. ?
(Rédactrice : Lucie)
