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Les ? six souhaits ? de la ? docteure à cheval ? dans la région tibétaine de Gannan

Publié le 2019-03-19 à 10:59  |  China Tibet Online

Dan Zhengcao, représentante de l’Assemblée populaire nationale, docteure rurale du village de Manma dans le canton de Sangke à Xiahe, dans la préfecture autonome tibétaine de Gannan de la province de Gansu, a 47 ans. Elle continue de se promener à cheval sur la prairie pour visiter ses patients bergers, et les habitants la surnomment ? la docteure à cheval ?. Cette année, elle a apporté ses ? six souhaits ? pour participer aux ? deux sessions ? du pays.

Dan Zhengcao (à gauche) donne des médicaments à un patient.

Né dans la zone pastorale, Dan Zhengcao a une grande famille avec beaucoup de frères et soeurs. Chaque fois qu'une personne attrapait un rhume, toute la famille était infectée. ? Toute ma famille était très éprouvée. à cette époque, les médicaments étaient très rares. Nous continuons à boire de l'eau chaude, et mon souvenir est très profond, j’espérais à l'époque que je pourrai devenir médecin à l'avenir, ? a déclaré Dan Zhengcao dans une interview au cours des ? deux sessions ? du pays.

En 1994, Dan Zhengcao, agé de 22 ans, a étudié à l'école de médecine de la province de Gansu. Après avoir étudié pendant un an, elle est revenue aux prairies de Gannan et a étudié à la station de santé maternelle et infantile du comté. ? J'ai étudié en obstétrique et gynécologie, en pédiatrie, ce qui correspond à une docteure généraliste. ?

Après 7 ans d’études, en 2002, Dan Zhengcao est retournée dans sa ville natale, et elle a ouvert sa première clinique dans la région. ? Quand j’y suis retournée pour la première fois, le transport n'était pas pratique, et c’était encore plus difficile quand il neigeait, car les patients ne pouvaient plus venir à la clinique. Elle pouvait seulement visiter ses patients à cheval. Il n'y avait pas de téléphone et les communications étaient très difficiles. Le canton vivaient de temps en temps des coupures de courant électrique. ?

Se rappelant les épreuves du passé, Dan Zhengcao est très reconnaissante pour l'amélioration des conditions médicales. Elle dit: ? Depuis que j'ai ouvert la clinique, les conditions du manque de soins médicaux et de médicaments dans les prairies ont été fondamentalement modifiées. J'ai été témoin de tout cela et j’ai des sentiments encore plus profonds pour ma ville natale, et j'aide aussi les bergers aussi souvent que possible. ?

En tant que représentant à l’Assemblée nationale du peuple, la sécurité alimentaire et des médicaments de base, l’éducation de base des enfants, la protection de l'environnement, la culture du talent sont des sujets importants de préoccupation pour elle.

En matière de sécurité alimentaire, Dan Zhengcao a suggéré ceci : ? La sécurité des aliments et des médicaments devrait être améliorée. ? Elle dit que ? la maladie vient de la bouche ?. Des aliments de qualité inférieure existent toujours, et le niveau culturel des masses dans les régions montagneuses reculées est faible. La mauvaise identification de certains aliments et médicaments est un problème, surtout quand les enfants mangent des produits non qualifiés et tombent malades. Les départements concernés devraient accro?tre leur publicité, leur éducation et leur supervision. Il faut régler les problèmes à la source, car cela est la clé.

Au sujet du champ d'application du remboursement des frais médicaux des coopératives rurales, Dan Zhengcao a déclaré que les conditions médicales en milieu rural étaient limitées. De nombreux éleveurs doivent se rendre dans un grand h?pital urbain pour consulter un médecin, ce qui augmente de manière invisible le co?t de consultation d’un médecin. Il y a également des médicaments haut de gamme qui ne sont pas couverts par le remboursement. La pauvreté due à la maladie reste l’une des principales causes de la pauvreté familiale. à cet égard, Dan Zhengcao a suggéré d’augmenter la proportion de remboursement des frais d’hospitalisation. Certains médicaments à prix élevé devraient également être inclus dans le champ du remboursement.

En éducation, Dan Zhengcao suggère ceci : ? Nous voulons que les enfants des régions tibétaines soient en contact avec la culture traditionnelle dès leur plus jeune age. ? Elle dit que chaque nation a sa propre excellente culture traditionnelle et l’éducation culturelle traditionnelle devrait commencer dès le jeune age. En particulier, on doit comprendre la culture traditionnelle dans sa langue maternelle. Il est recommandé de se concentrer sur l’utilisation de la langue maternelle dès la maternelle. La langue maternelle est l'un des outils les plus importants pour l'héritage de la culture de la nation.

En matière de protection écologique, Dan Zhengcao dit que ces dernières années, depuis que la région tibétaine de Gannan a mis en ?uvre sa politique de protection des prairies en matière de protection écologique, sous la supervision du gouvernement, les divers types de bétail ont été systématiquement réduits et la sensibilisation du public envers l'équilibre entre les paturages et le bétail continue de cro?tre, cela permet d’améliorer l’équilibre à long terme entre les paturages et le bétail et de résoudre fondamentalement la contradiction entre les paturages et le bétail, et de consolider l’équilibre entre les paturages et le bétail et on espère encore réaliser des gains dans ce domaine.

En ce qui concerne la formation des médecins ruraux, Dan Zhengcao a aussi des propres préoccupations. ? Les médecins qui ont quitté Gannan ne sont pas disposés à revenir ici. Un médecin à l'extérieur n'est pas adapté à l'environnement ici, il n’est pas disposé à venir, et donc les médecins de village sont très rares. ? Elle dit qu’elle espère que le pays pourra faire une ? formation directe ? et former des talents médicaux locaux, permettant aux médecins de village de s’enraciner au niveau local.

? Mon plus grand souhait est que les départements compétents reconnaissent les anciens médecins de village reconnus par nous, afin de leur donner la qualification d’ouvrir des cliniques ?, dit Dan Zhengcao. ? Actuellement, les médecins ruraux sont gérés par les h?pitaux de la commune. Il n’y a aucune assurance pension pour les personnes de plus de 45 ans. Certains ne peuvent pas passer le test du propre certificat de qualification médicale ni ne mettrent à jour de manière autonome, mais ils ne veulent pas non plus abandonner la profession de médecin du village. ?

Dan Zhengcao dit qu'il espère que le pays puisse permettre aux anciens médecins de village d’ouvrir leurs propres cliniques afin de les aider à fournir un traitement approprié en fonction des conditions locales dans les conditions difficiles des zones montagneuses reculées. ? Ceci est mon plus grand souhait. ?

(Rédactrice : Lucie)

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