Le Cameroun et la Banque islamique de développement (BID) envisagent d'élargir leur coopération dans d'autres secteurs d'activité en plus de l'agriculture, l'énergie et les petites et moyennes entreprises où un portefeuille de crédits de l'ordre de 600 millions de dollars est en cours d'exécution, selon l'institution financière.
Au cours de plus 40 ans de coopération depuis sa création en 1975, la BID a accordé au Cameroun un volume de financements de plus de 1 000 milliards de francs CFA (environ 2 milliards de dollars américains), selon un bilan fourni à Xinhua par Abakar Abdoulrassoul, le représentant-résident de la BID au Cameroun.
Ces crédits ont connu une croissance intéressante en particulier avec la création en 2008 de la Société islamique internationale de financement du commerce (IFTC), une filiale du groupe bancaire où son portefeuille de crédits pour l'agriculture et l'énergie au Cameroun se chiffre à 550 millions de dollars américains, a rappelé Aliou Barki Kane, directeur du département du commerce pour l'Afrique subsaharienne de la BID, en visite à Yaoundé.
En 2015, une enveloppe spécifique de 600 millions de dollars a été allouée par cette entité dans le cadre d'un accord-cadre de coopération triennal signé avec le gouvernement camerounais pour soutenir non seulement l'agriculture et l'énergie, mais également le développement des petites et moyennes entreprises.
"Aujourd'hui, c'est le lieu de faire le point de cette coopération", a déclaré le directeur, faisant savoir que l'accord-cadre de coopération serait renouvelé pour une période de trois ans ou cinq ans.
Les deux parties sont en train d'identifier de nouveaux axes de coopération pour les années à venir et de travailler pour trouver le meilleur cadre juridique pour faciliter la mise à disposition des financements, a-t-il ajouté. F