Le nombre de cas de choléra au Cameroun s'est élevé à 53 avec la propagation de la maladie à Douala, la métropole économique où deux cas ont été notifiés mardi, selon un nouveau bilan dont Xinhua a pris connaissance mercredi soir auprès du ministère de la Santé publique.
Après trois cas qui ont été notifiés le 18 mai dans la région du Nord, l'épidémie continue sa progression dans le pays. Sur les dix régions administratives, trois sont désormais touchées, avec deux cas enregistrés dans les districts de santé de De?do et de Nylon, dans la ville de Douala.
Le premier cas dans cette ville a été notifié mardi à l'h?pital militaire de la deuxième région militaire camerounaise, qui appartient notamment au district de santé de De?do, selon les autorités sanitaires.
Dans le centre du pays, les districts de santé de Monatélé et de Ndikinimeki, proches de Yaoundé, ont enregistré chacun un cas mardi, portant à cinq le nombre de cas déclarés dans cette région depuis l'annonce du premier cas survenu le 12 juillet à l'h?pital Jamot, dans le district de santé de Djoungolo, à Yaoundé qui en totalise trois dont deux confirmés et un décès.
La progression de l'épidémie dans la capitale a été constatée avec la notification d'un deuxième cas dans le district de santé de Djoungolo. Le troisième cas a été notifié lundi, au centre médicosocial du 10e groupement des sapeurs-pompiers dans le district de santé de la Cité verte.
La région du Nord reste la plus touchée, avec quatre districts de santé en épidémie (le Mayo Oulo, Guider, Golombé et Garoua II) sur cinq touchés, pour un total de 46 cas déclarés dont 5 confirmés et 5 décès, selon la dernière évaluation de l'épidémie faite par le ministère de la Santé publique mercredi.
Au moment de cette évaluation, l'épidémie paraissait stabilisée, aucun nouveau cas n'ayant été notifié, précise le rapport dressé par les équipes du ministère conduites par le sous-directeur de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies, le Dr. Georges Alain Etoundi Mballa.
Pour stopper l'épidémie en cours, les autorités camerounaises ont annoncé la mise en place d'un dispositif de contr?le et la prise en charge hospitalière et communautaire des cas. Elles incitent les populations à un changement de comportement, à travers une campagne de sensibilisation qui insiste sur les mesures d'hygiène et d'assainissement. F