Les villages tibétains frontaliers se débarrassent de leur "vieux cocon" et se renouvellent
Près de 11 heures sur la route nationale G318, plus de 500 kilomètres. Là se trouve tranquillement le comté de Zayu, sur le sud-est régional. Situé dans le district de Bayi, dans la ville de Nyingchi, au Tibet, le village bénéficie d'un environnement naturel de premier ordre : eau courante et arbres verdoyants et droits sont visibles partout le long du chemin.
En partant de Zayu, en descendant les forêts denses et les vallées profondes du comté de Zayu, divertis par la beauté des paysages, nous sommes arrivés à Sama, un village aisé à la frontière. Au début de l'été, les rizières émettent des bouffées de parfum indiquant une bonne récolte.
Ce petit village, qui ne compte que 92 ménages et 373 personnes, est paisible, avec des maisons nouvellement construites cachées dans l'ombre de la forêt. La route asphaltée du village est large et plate, avec un poste de police, une école maternelle, un supermarché, un pont d'observation touristique et d'autres installations.
Par le passé, le village de Shama était un village pauvre typique de la région frontalière. Les difficultés de transport et le blocage de l'information entravaient le développement économique local. Les villageois ne pouvaient vivre que de la culture et d'emplois mal payés, et le revenu annuel par habitant n'était que d'environ 2000 yuans.
"En 2017, le village a réalisé les travaux de réparation des maisons pour l'ensemble du village, conformément aux exigences. Le projet s'inscrivait dans le cadre de la vaste campagne de construction d'un village frontalier aisé. Le renouvellement a également favorisé le verdissement, le traitement des ordures et le traitement des eaux usées du village." Wang Biao, premier secrétaire du village de Shama, a déclaré : "Par le passé, les conditions de vie des villageois n'étaient guère satisfaisantes. Mais aujourd'hui, l'eau, les routes et l'électricité sont facilement disponibles, et des bases de grenadiers et de théiers ont été créées. Avec le soutien de divers projets et politiques nationaux, le revenu disponible par habitant des agriculteurs du village de Shama a atteint 14109 yuans, 16154 yuans et 17309 yuans respectivement en 2019, 2020 et 2021".
De tels changements ont eu lieu non seulement dans le village de Shama, mais aussi dans le village de Se, dans le comté de Lhodrak, dans la ville de Shannan. Ces dernières années, la construction d'un village aisé à la frontière a changé son ancienne apparence et a permis un bond remarquable du niveau de vie des résidents.
Des petits bungalows où s'entassaient chèvres, yaks et personnes, nous sommes passés à une maison de jardin à deux étages d'une superficie de 300 mètres carrés sur une aire de construction de 180 mètres carrés. Nous avons également construit une étable pour le bétail, réalisant ainsi la séparation des humains et du bétail. Les villageois du village de Se étaient heureux. Le villageois Sonam Tsering a déclaré : "Quand nous vivrons dans notre nouvelle maison, nous pourrons laver les légumes et cuisiner avec de l'eau purifiée et traitée."
Pour sortir complètement les masses de la pauvreté, la branche du Parti du village de Se les guide activement pour qu'elles participent au développement de l'industrie de l'écotourisme. Ye Yanbo, le premier secrétaire du village, a déclaré aux journalistes que le village de Se mettait en place une industrie d'hébergement chez l'habitant, avec des maisons con?ues et transformées selon le type de maison existant dans le village de Xiaokang. Au total, 44 agriculteurs ont participé à la construction, avec 95 chambres d'h?tes et 183 lits. En développant des ressources touristiques comme le lac Baimalin et la montagne de neige Kula Kangri, ainsi que des ressources de loisirs comme la source chaude Xieweng et la source chaude Lhapu, les gens voient désormais leurs revenus augmenter régulièrement chez eux. En 2021, le revenu disponible par habitant des résidents ruraux du village de Se était de 22011 yuans, soit une augmentation de 8,80% par rapport à l'année précédente.
Depuis 2017, le Tibet a mis en ?uvre la construction de villages aisés dans les villages administratifs frontaliers de la région, en se concentrant principalement sur l'amélioration du logement, des infrastructures, des installations de services publics, de la construction industrielle, de la construction de l'environnement écologique et de l'établissement humain et d'autres dix aspects pour améliorer la production et les conditions de vie des résidents frontaliers. à la fin de 2021, 628 villages frontaliers sont devenus prospères au Tibet, atteignant ainsi l'objectif du projet. Les politiques de consolidation de la frontière, de sécurisation de la vie du peuple et de revitalisation des campagnes ont aidé les villages aisés à se défaire de leurs vieux cocons poussiéreux, se métamorphosant en papillons décorant la frontière de la mère patrie.
(Rédactrice : Estelle ZHAO)
