L'industrie de l'encens tibétain aide à augmenter les revenus
Fabriquer de l'encens tibétain à la main
Dawa Tashi Dondrup, fondateur de la marque d'encens tibétain ? Tunbacang ?
Le centre de recherche et de développement de l'encens tibétain du Tibet dans le comté de Nyêmo, à Lhassa.
Des personnes pauvres enregistrées de la région participent activement à l'industrie de l'encens tibétain.
Des personnes pauvres enregistrées de la région fabriquent de l'encens tibétain.
Sécher de l'encens tibétain.
Un artisan arrange l'encens tibétain séché.
Le dernier encens tibétain développé par Tibet Xiangyu Tibetan Incense Co., Ltd.
? L'encens sacré de Thonmi ?, on l'appelle souvent l'encens tibétain de Nyêmo. Il est collectivement désigné comme faisant partie des ? Trois merveilles de Nyêmo ? avec ? le papier tibétain Shora ? et ? la sculpture de Pusum ?. Le village de Tunba est non seulement le pays natal du fondateur de l'écriture Thonmi Sambhota, mais aussi connu pour l'encens tibétain fabriqué avec le moulin à eau avec une histoire de mille années.
En plus de la transmission de l'ancienne technique, le comté de Nyêmo a établi le centre de recherche et de développement de l'encens tibétain du Tibet. Dawa Tashi Dondrup, responsable du centre, a emmené les journalistes visiter l'entreprise et leur a donné une introduction détaillée.
En 2014, parce que seul son père fabriquait de l'encens tibétain à la maison et que les ventes étaient instables, Dawa Tashi Dondrup, qui a été admis à l'école de langues étrangères de Lhassa avec son jeune frère en même temps, a pris l'initiative de renoncer à aller à l'école.
Après son retour au village, Dawa Tashi Dondrup a supplié son père de lui enseigner les techniques de fabrication de l'encens tibétain. Au cours de cette période, il a également passé 4 ans à apprendre les techniques de fabrication d'encens tibétain dans les usines de ce genre de tous les comtés (districts) de Lhassa.
Dawa Tashi Dondrup a rappelé son expérience d'il y a 7 ans : ? Lorsque je fabriquais de l'encens tibétain tout seul, la quantité de production était limitée et le revenu annuel ne pouvait être élevé. Je projetais donc de retourner au village pour le faire avec des villageois. Et puis, j'ai collecté l'encens fabriqué et l'ai vendu ailleurs. De cette fa?on, la vente était rapide et les gens plus actifs dans la fabrication. ?
A cette époque, Dawa Tashi Dondrup, 21 ans, afin de vendre tout l'encens tibétain des villageois, transportait souvent plus de 50 kilogrammes d'encens tibétain et courait vers l'entrée du village pour faire un tour à Lhassa, en prenant seulement quelques crêpes ou un sac de tsampa.
Dès son arrivée à Lhassa, il est parti à pied pour trouver des marchands vendant des produits locaux et les a recommandé un à un. Lorsqu'il a rencontré des marchands enthousiastes, il a pu non seulement laisser quelques bo?tes d'encens tibétain, mais aussi obtenir une bouchée de thé chaud accompagnée avec sa tsampa en guise de déjeuner.
En rappelant le passé, il a déclaré franchement : ? Ma famille ne possède que 2 acres de terre, et nous ne pouvons compter que sur cet artisanat de l'encens tibétain de génération en génération. Chaque ménage de notre village ne possède également que cet artisanat. Je vais à Lhassa avec les espoirs de tout le monde à chaque fois, je dois donc ouvrir le canal de vente d'encens tibétain, et nos vies ne peuvent être améliorées que s'il y a plus de commandes. ?
En 2015, grace à une promotion de marche d'un an, Dawa Tashi Dondrup avait plusieurs marchands avec des commandes stables de 30 000 yuans et 50 000 yuans. Ensuite, Tibet Xiangyu Tibetan Incense Co., Ltd. avec seulement 2 salles et 3 techniciens fixes d'encens tibétain a été créée.
Bien que la société ait été créée, il est encore difficile d'obtenir sa propre tasse de ? soupe ? sur le marché sans marque, alors Dawa Tashi Dundrup a commencé à demander la marque ? Tunbacang ?. En 2019, avec l'aide du comité du Parti du comté de Nyimu, du gouvernement du comté et du bureau de lutte contre la pauvreté, Tibet Xiangyu Tibetan Incense Co., Ltd. a sa propre usine, qui est maintenant le centre de recherche et de développement de l'encens tibétain du Tibet.
Dans le cadre du projet de demande de déménagement dans l'usine, Dawa Tashi Dundrup a promis de conduire 10 ménages pauvres enregistrés chaque année, avec un salaire minimum de 250 000 yuans par an. Cependant, il a conduit 15 ménages pauvres la première année et a également distribué 50 000 yuans de dividendes. ? En fait, je voulais à l'origine améliorer la vie avec les villageois. J'espère que les enfants ne manqueront pas l'occasion d'étudier pour des raisons économiques comme moi. Ce n'est qu'en utilisant les connaissances pour changer le destin que notre village ira de mieux en mieux . ?
Avec le développement de l'industrie du tourisme, de plus en plus de touristes aiment l'encens tibétain, non seulement pour son parfum, mais aussi pour sa valeur irrempla?able pour l'usage médicinal de l'ameublement urbain moderne. En particulier, le parfum tibétain est populaire auprès des gens pour ses fonctions telles que l'apaisement des nerfs, la prévention de la grippe, la stérilisation et la désinfection du c?ur et le renforcement de la rate.
Un centre d'expérience est mis en place au deuxième étage du centre de R&D, où les touristes, les élèves du primaire et du collège peuvent découvrir la fabrication de l'encens tibétain. L'encens tibétain fabriqué par les étudiants sera marqué en détail et sera ramené à Lhassa lorsque le prochain groupe d'étudiants reviendra. L'encens tibétain fabriqué par les touristes peut être envoyé à la maison après séchage, et bien s?r, ils peuvent également acheter de l'encens tibétain fini sur place.
De nos jours, les techniciens de l'encens tibétain sont employés près de chez eux. Ils n'ont qu'à bien fabriquer de l'encens tibétain sans se soucier du marché, de sorte que l'encens tibétain artisanal ne peut pas répondre à la demande chaque année. En plus du salaire de base, les techniciens ont des commissions et des dividendes, et les jours passent, de plus en plus prospères.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)
