Les changements de ? carrière ? reflètent la nouvelle vie heureuse d'une femme de berger
Au début du mois d'avril, il n'y a toujours aucun signe de printemps à Pumaqangtang, dans le comté de Nanggarzê, au Tibet, qui est situé à 5 373 mètres d'altitude, en faisant le plus haut canton de Chine. De temps en temps, de légères chutes de neige tombent, le temps se refroidit et il devient difficile de voir des piétons dans les rues.
Contrairement au froid à l'extérieur, dans le salon de thé de Sa'a Chodron, le poêle br?le vigoureusement. De temps en temps, les groupes buvant du thé bavardent autour du poêle, et sa maison est extrêmement chaleureuse. ? Dans le salon de thé, il y a des nouilles tibétaines, du thé sucré, du riz, des légumes sautés. ? Sa'a Chodron sourit et dit : ? Les gens qui viennent sont des clients réguliers et je sais ce qu'ils veulent manger. ?
Sa'a Chodron, qui porte des vêtements tibétains, les cheveux soigneusement noués derrière sa tête, et elle sourit doucement et avec charme. Voyant les invités, elle se lève précipitamment pour les saluer, et discute avec ses connaissances d'une manière cordiale. Sa'a Chodron est née et a grandi dans une famille de berger. Mais depuis qu'elle est jeune, ses jambes la gênent et l'empêchent de faire pa?tre ses bêtes. Afin de gagner sa vie, elle est allée une fois à Shigatsé et dans d'autres endroits pour travailler comme nounou, et pendant de nombreuses années, ses revenus ont été maigres.
Alors qu'elle prenait de l'age, Sa'a Chodron ne s'est pas réconciliée avec cette vie. Elle a donc quitté son emploi de nounou et est devenu employée dans un restaurant de hot pot à Lhassa. ? Dans les restaurants de hot pot, le salaire est plus élevé, et je re?ois plusieurs milliers de yuans par mois ?, a déclaré Sa'a Chodron. ? Mais je dois souvent déplacer des cartons entiers de bière. Je me sentais tellement fatiguée et résignée après y avoir travaillé pendant un an. ?
Elle vit dans une zone pastorale, mais elle ne peut pas faire pa?tre les troupeaux, ses jambes et ses pieds ne sont pas très confortables, elle a donc beaucoup d'obstacles et de difficultés si elle veut aller travailler... Comment trouver une carrière qui lui convient ? Pendant un certain temps, Sa'a Chodron ne pouvait pas dormir la nuit en pensant à cette question.
En 2017, après le lancement de la lutte contre la pauvreté, le canton de Pumaqangtang a déclenché une recrudescence de la construction et du développement. L'apparence de ce coin de pays changeait presque tous les jours. Voyant les gens aller et venir, Sa'a Chodron a discuté avec sa famille et elle a collecté 20 000 yuans pour louer une maison dans le canton afin d'y ouvrir un salon de thé.
Désormais, la carrière de Sa'a Chodron est sur la bonne voie. Son salon de thé est devenu un lieu fréquent pour les cadres et les masses du village. Grace à sa gestion minutieuse, son salon de thé a une source fixe de clients, avec un revenu annuel de plus de 60 000 yuans.
? Maintenant, mes revenus sont stables et je travaille près de chez moi, ce qui est très pratique pour prendre soin de ma famille. ? Sa'a Chodron a déclaré : ? Bien que je sois très occupée dans la maison de thé, je suis très heureuse. J'ai de plus en plus d'espoir dans la vie. ?
(Rédactrice : Claire SHENG)
