La police japonaise a confirmé mardi au Global Times que onze ressortissants chinois ont été arrêtés à Sapporo, dans la préfecture de Hokkaido, pour avoir enfreint la loi locale de contr?le de l'immigration.
La police de la ville de Hakodate, citant un mémo d'enquête sur l'affaire, a déclaré que les onze individus ont été arrêtés près d'une gare de la ville de Kikonai. La police a déclaré que deux hommes parmi eux n’avaient pas leur passeport sur eux, et que les neuf autres, dont une femme, étaient encore sur le territoire après expiration de leur visa.
Ils font partie d'un groupe d’ouvriers de construction envoyés par une entreprise japonaise proche de Tokyo pour un gros projet de centrale solaire. Les quarante-sept autres membres du groupe ont disparu juste après l’arrestation de leurs collègues, a rapporté lundi le .
La police n’a pas donné plus de détails sur l'enquête en cours.
L’enquête a commencé après la mort d'un ressortissant chinois emmené à l’h?pital par quatre autres hommes, qui semblaient également être chinois, a indiqué lundi le consulat général de Chine à Sapporo sur son site Internet.
Les quatre hommes ont depuis disparu et la police a arrêté les onze ressortissants le lendemain, après avoir contr?lé leurs papiers, a annoncé le consulat général.
Un employé de l'h?pital de l'Assurance maladie nationale de Kikonai a confirmé le décès d'un citoyen chinois dans l’h?pital, mais a refusé de fournir des détails supplémentaires sur son identité ou la cause de son décès.
Le personnel du consulat s'est rendu au poste de police de Kikonai pour s'enquérir de la situation le 26 novembre et a rencontré les quatre citoyens détenus au poste de Hakodate. Certains d’entre eux affirment avoir été trompés par un intermédiaire.
Les médias japonais ont rapporté que les onze individus, dont Wang Chunyue, agée de 62 ans, et Gao Haibin, agé de 47 ans, sont entrés au Japon avec des visas temporaires de tourisme, avec lesquels ils n’avaient pas le droit de travailler. Toutefois, l’entrepreneur du projet de construction a déclaré que les copies des cartes de séjour des personnes arrêtées portaient la mention ? résident permanent ?.
Les cartes de séjour ne sont délivrées qu’aux étrangers qui restent plus de trois mois au Japon et ne s'appliquent pas aux détenteurs de visas temporaires, a indiqué le Bureau de l'immigration.
En 2013, trois Chinois ont été arrêtés au Japon pour avoir falsifié des cartes de séjour.