Plusieurs agences des Nations Unies et des organisations partenaires ont appelé lundi les belligérants au Yémen à participer aux pourparlers de paix convoqués en Suède, mercredi 5 décembre, par l'envoyé spécial des Nations Unies pour le Yémen, Martin Griffiths.
"Nous nous sommes réunis à Genève aujourd'hui pour notre discussion biannuelle régulière sur les grands défis humanitaires auxquels le monde est confronté. Le Yémen a été au centre de nos discussions. Nous sommes alarmés par la détérioration dramatique de la situation au cours des derniers mois. Des millions de vies sont maintenant gravement menacées", ont déclaré les chefs de ces agences et organisations partenaires dans un communiqué conjoint.
"Nous appelons à une cessation durable des hostilités, en particulier pour l'infrastructure de l'assistance autour du port de Hode?da. Nous appelons toutes les parties à permettre aux agences humanitaires d'accéder plus facilement et sans entraves aux personnes dans le besoin. Nous réclamons d'autres mesures urgentes pour stimuler l'économie", ont-ils ajouté.
"Nous sollicitons l'appui international en réponse aux appels (humanitaires) que nous avons lancés pour que le Yémen puisse répondre aux besoins des plus vulnérables en 2019. Et surtout, nous appelons toutes les parties à se rendre en Suède pour les pourparlers convoqués par l'envoyé spécial des Nations unies, Martin Griffiths, et à discuter sérieusement de mesures visant à améliorer la situation", ont-ils noté.
Le communiqué a été signé notamment par les chefs du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de l'Agence des Nations Unies pour les migrations (OIM), de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), du Programme alimentaire mondial (PAM) et du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).