Tant que le temps le permet, le conservateur Namgang Cering patrouille à moto pour protéger la faune locale.
Namgang Cering travaille dans une station de protection des espèces sauvages du district de Shuanghu, à une altitude moyenne de plus de 5.000 m, dans la région autonome du Tibet.
A environ 20 kilomètres de la station se trouve un endroit où la verdure et les ressources en eau sont abondantes, attirant chaque année en juin plus d'un millier d'antilopes tibétaines venues y mettre bas.
A partir de ce moment, Namgang Cering et ses collègues surveillent méticuleusement les allées et venues de ces animaux sauvages sous protection nationale, et sauvegardent leurs activités de reproduction.
"Notre tache principale est de garantir l'accouchement sain des antilopes tibétaines en été et leur accouplement en hiver", déclare Namgang Cering.
Il fait partie des quelque 780 conservateurs des 73 stations de protection des espèces sauvages établies depuis 2015 par la réserve naturelle nationale de Qiangtang, l'une des plus grandes réserves naturelles de Chine.
La réserve naturelle abrite plus de 30 espèces d'animaux sauvages figurant sur le catalogue de protection nationale, notamment des antilopes tibétaines et des yaks sauvages.
Au sein de la réserve naturelle, le chef d'une autre station de protection, Jampa, et son équipe effectuent habituellement des patrouilles en camionnette.
Ils s'attaquent principalement au braconnage et aux intrusions illégales, et nettoient également les ordures et les carcasses d'animaux sauvages. Pour améliorer leur travail, le gouvernement local les a également équipés d'appareils technologiques modernes, tels que de puissants télescopes et des caméras infrarouges.
Avec les efforts accrus déployés pour protéger les espèces sauvages, les activités de braconnage et d'intrusion ont été pratiquement éradiquées, et la population d'animaux sauvages dans la région a augmenté, déclarent les conservateurs.
Grace aux efforts de personnes comme Namgang Cering et Jampa, le nombre total d'antilopes tibétaines et celui de yaks sauvages ont respectivement dépassé 300.000 et 20.000.
La cause des régions de haute altitude de la Chine, ardue mais méritoire, est encore renforcée par les efforts législatifs du pays.
Le 26 avril, l'organe législatif suprême de la Chine a adopté la loi concernant la conservation écologique sur le plateau Qinghai-Tibet, qui entrera en vigueur le 1er septembre.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)