Ils servent de ? gardes ? aux singes au nez retroussé du Yunnan
Chaque matin, on entend un bruit de motos à la station de Xiaochangdu de la réserve naturelle nationale des singes à nez retroussé du Yunnan de Mangkam. Comme à leur habitude, les gardien des animaux sauvages plongent dans la forêt pour protéger le singe au nez retroussé du Yunnan, le primate qui habite dans l'habitat le plus haut du monde.
En photo : Les gardiens de la réserve naturelle nationale des singes à nez retroussé du Yunnan de Mangkam en patrouille.
Le singe à nez retroussé du Yunnan est un animal protégé national de première classe et une espèce unique en Chine. Afin de mieux protéger les animaux et les plantes sauvages locaux et l'environnement écologique, en 1986, la réserve naturelle au niveau du district du singe à nez retroussé du Yunnan de Mangkam a été créée avec l'approbation du gouvernement du district de Mangkam, de Chamdo, du Tibet ; en 2003, celle-ci a été transformée en réserve naturelle nationale de Chine.
Cette ? patrie ? des singes à nez retroussé du Yunnan couvre une superficie totale de près de 180 000 hectares, regroupant 15 villages administratifs répartis dans 6 cantons du district de Mangkam, avec un taux de couverture forestière de 70 % à 80 % et une altitude de 2 200 à 4 700 mètres.
La moto s'est arrêtée près du village de Xiaochangdu, canton de Chutsankha, district de Mangkam, et la seule fa?on d'avancer plus loin est de marcher. Tout le monde a fait ses valises, a suivi le plan établi, s'est rendu dans la zone en charge de la journée et a commencé à patrouiller.
En photo : Tenzin Cicuo (à gauche) et Rinchen Gyatso (à droite) de la réserve naturelle nationale des singes à nez retroussé du Yunnan de Mangkam sont en patrouille.
Une récente neige donne au sentier familier un aspect un peu étrange. Ils doivent redoubler de prudence lorsqu'ils marchent. Rinchen Gyatso a soigneusement observé le front avec un télescope pour voir s'il y avait des traces de singes au nez retroussé du Yunnan se dépla?ant parmi les arbres.
Alors que l'heure du repas approchait, Tenzin Cicuo se prépare à se rendre dans un paturage voisin. Avec le thé au beurre chaud des bergers, en ajoutant la tsampa et la lie de lait dans leurs sacs à dos, ils n'auront pas de problème pour préparer un repas complet.
à ce moment-là, plusieurs images en temps réel étaient affichées sur l'écran de l'ordinateur dans la station Xiaochangdu de la réserve naturelle nationale des singes à nez retroussé du Yunnan de Mangkam. Selon le directeur de la station, Sonam Tsering, avec l'amélioration continue de l'infrastructure de la réserve, des appareils de vision nocturne numérique infrarouge, des caméras à déclenchement automatique infrarouge et d'autres équipements installés sur le terrain peuvent capturer les activités des singes à nez retroussé du Yunnan et d'autres animaux sauvages, ce qui peut les aider à détecter les anomalies à temps et à prendre des mesures pour mieux les protéger.
En photo : Le singe au nez retroussé du Yunnan, le primate qui vit à la plus haute altitude du monde.
Y a-t-il quelqu'un qui allume un feu dans la zone forestière ; y a-t-il des traces de déforestation, de chasse ou de vol ; si le singe à nez retroussé du Yunnan mange beaucoup d'usnée et si ses excréments sont normaux... Ces questions sont au centre de leurs patrouilles quotidiennes. En outre, ils doivent également ramasser les ordures dans la zone de patrouille et faire conna?tre aux populations locales les connaissances en matière de protection de la faune, de protection de l'environnement écologique et de prévention des incendies de forêt.
En levant les yeux, vous pouvez voir la magnifique montagne enneigée Dameiyong devant vous ; en regardant vers le bas, vous pouvez entendre les vagues de vent dans les branches des pins dans la vaste forêt. L'image féerique est la patrie adorée des gardiens des animaux sauvages, et tout le monde dans la station de protection peut être considéré comme un ? garde ? expérimenté. Aujourd'hui, le nombre de singes à nez retroussé du Yunnan est passé de plus de 500 au début des années 1980 à plus de 800.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)
