Zone humide artificielle (image documentaire)
D’après l’autorité tibétaine de la protection de l’environnement, la région autonome prévoit d'investir plus de 13 millions de yuans à la construction de deux zones humides artificielles pour le traitement des eaux usées urbaines.
Les deux projets d’essai de zone humide artificielle seront mis en place respectivement au comté de Medrogungkar et au comté de Lhunzhub. Il s’agit de la construction d’écosystème artificiel complet sur une superficie totale d’environ 1,67 hectares avec une capacité de traitement des eaux usées de mille tonnes par jour.
Selon Shui Yanping, directrice de la planification et des finances au sein de l’autorité tibétaine de la protection de l’environnement, les eaux usées urbaines seront recueillies aux zones humides artificielles par les réseaux de canalisations et ensuite traitées avec les terres, les médiateurs artificiels, les plantes, les microbes, etc., enfin se jettent dans les zones humides naturelles en bas.
Le traitement des eaux usées avec la zone humide artificielle possède beaucoup d’avantages, tels que le faible investissement, la technologie simple et le faible co?t d’exploitation. Ce genre de projet peut être généralisé partout dans la région s’il s’avère favorable après les essais.
Avec 6 millions d’hectares de zone humide, le Tibet est actuellement au premier rang de la Chine. La construction et la généralisation de zone humide artificielle soulageraient la pression des zones humides naturelles, ainsi les protègeraient en partie.