Plusieurs réalisations importantes dans le développement de l'industrie électrique du Tibet au cours des 70 dernières années
Selon les informations disponibles, avant la libération pacifique, le Tibet n'avait qu'une seule petite centrale électrique dédiée à la jouissance d'un petit nombre de nobles de la classe supérieure. L'industrie de l'énergie électrique était fondamentalement inexistante. Après la libération pacifique, le Tibet a construit la centrale électrique de Lhassa et la centrale thermique de Shigatsé en juillet et octobre 1956. C'est ainsi que l'industrie de l'énergie électrique au Tibet a commencé.
Après la réforme démocratique au Tibet et la création de la région autonome du Tibet, de nouvelles étapes ont été franchies dans le développement de l'industrie de l'énergie électrique, et un certain nombre de grandes centrales électriques dans les préfectures et les villes et plus de 600 petites centrales hydroélectriques rurales ont été construites. Des réseaux électriques indépendants dans toute la région et les villes et un grand nombre de petites centrales hydroélectriques dans les districts et les cantons se sont progressivement formés. Les conditions d'alimentation électrique ont été considérablement améliorées et des équipes professionnelles pour soutenir la recherche, la conception et la construction des tests de puissance ont été progressivement mises en place.
Depuis la réforme et l'ouverture, l'industrie énergétique du Tibet a successivement construit la centrale géothermique de Yangbajain, la centrale électrique Chalong de Nagqu et la centrale électrique de stockage par pompage du lac Yardrok Yutso. La construction de réseaux électriques dans les préfectures et les villes et de réseaux électriques dans les zones agricoles et pastorales a été accélérée. En 1985, la première ligne de transport de 110 kV de Yangbajain à Lhassa a été mise en service. Depuis la fin des années 1990, les réseaux électriques de Lhassa, Shannan, Shigatsé, Nagqu et Nyingchi ont été connectés les uns aux autres pour former le réseau électrique central du Tibet. L'état a également investi dans la mise en ?uvre de la troisième phase de construction du réseau électrique rural et du projet d'électricité dans toutes les maisons.
Depuis le 18e Congrès national du Parti communiste chinois, l'industrie électrique du Tibet est entrée dans sa période de développement la plus rapide et la meilleure de son histoire, plongeant dans l'ère du développement de l'alimentation électrique de grande capacité et de la construction de réseaux électriques à haute tension. En termes de construction du réseau électrique, des investissements de près de 70 milliards de yuans ont été faits pour construire 4 ? routes célestes électriques ? : les réseaux Qinghai-Tibet, Sichuan-Tibet, du Tibet central et de Ngari. La mise en ?uvre de la transformation et de la modernisation du réseau électrique rural et des projets de construction du réseau électrique dans les ? trois régions et trois préfectures ? a permis d'atteindre l'objectif de construire un réseau électrique unifié au Tibet. Le niveau de tension électrique du réseau est entré dans une phase d'ultra haute tension et est connecté au réseau national, réalisant l'interconnexion et l'interopérabilité.
Au cours de la période du 13e Plan quinquennal, la charge électrique du réseau électrique du Tibet a établi chaque année de nouveaux records historiques. Le maximum atteint 1,7 million de kilowatts, avec une augmentation annuelle moyenne de près de 20 %. En 2020, la consommation électrique de l'ensemble de la société a atteint 8,25 milliards de kWh, ce qui est plus de 310 fois plus qu'à la création de la région autonome du Tibet. à la fin de la période du 13e Plan quinquennal, la capacité électrique installée de l'ensemble de la région a atteint 3,95 millions de kilowatts. Le grand réseau électrique couvre maintenant 74 comté (districts) dans toute la région, et la population desservie par l'alimentation électrique a atteint près de 3,3 millions, offrant une solide garantie pour le Tibet de gagner la bataille contre la pauvreté et de construire une société aisée de manière globale.
(Rédactrice : Claire SHENG)
