Suris, un Népalais, vit dans une ruelle au sud de la rue Barkhor avec sa famille. Suris vit là depuis 21 ans, depuis qu'il est arrivé à Lhassa en 2000. Aujourd'hui, cette famille transnationale compte sept personnes. Comme d'autres familles ici, ils suivent les traditions locales tout en étant témoins des changements apportés par le développement économique et social du Tibet.
Photo 1 : Suris et sa femme Migmar Yangjen.
? Lorsque je suis arrivé à Lhassa, j'avais 26 ans. à Lhassa, les revenus sont un peu plus élevés qu'au Népal. ? Suris ne savait pas parler tibétain quand il est arrivé. Il avait besoin de gestes et de calculatrices pour communiquer avec les clients qui venaient dans le magasin.
Suris a rencontré de nombreux problèmes dus à la barrière de la langue et aux différences de coutumes. Heureusement, une semaine plus tard, il a rencontré une cliente appelée Migmar Yangjen, sa future épouse. Migmar Yangjen pouvait parler un peu le népalais. Les deux jeunes gens se sont parlés sans barrière de communication, ce qui les a lentement rapprochés. En 2005, les deux se sont mariés en présence de parents et d'amis.
Tout en s'occupant de ses affaires, Suris a également appris à mieux conna?tre les fêtes et les coutumes traditionnelles tibétaines. Il s'est familiarisé avec des coutumes traditionnelles telles que le ? Gutu ? et ? l'Exorcisme ? pendant le Nouvel An tibétain et a suivi les représentations locales avec sa famille. Pour les fêtes traditionnelles du Népal, sa famille se prépare également à l'avance.
Les différences culturelles n'empêchent pas les membres de sa famille de passer de bons moments ensemble. Ils ont célébré ensemble leur anniversaire de mariage, les anniversaires des enfants, la fête des mères, le Linka en été...
Photo 2 : Suris et sa famille passent le Nouvel An tibétain ensemble.
Photo 3 : Suris passe le Linka avec sa famille.
Les années précédentes, ils préparaient des produits spéciaux et allaient au Népal pour rendre visite à leurs proches après le Nouvel An tibétain. Suris dit qu'il est devenu très pratique de voyager entre Lhassa et Katmandou au fil des ans. Auparavant, il fallait deux ou trois jours pour se rendre de Lhassa au port terrestre de Zham.
Vivant dans la rue Barkhor depuis près de 20 ans, Suris, un ? étranger ?, s'est depuis longtemps habitué à la vie à Lhassa. La famille parle maintenant le mandarin, le tibétain, le népalais et l'anglais, la communication d'entre eux produit des moments amusants.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)