La région autonome du Tibet, dans le sud-ouest de la Chine, a réalisé d'importants progrès dans son secteur sanitaire et médical depuis sa libération pacifique il y a sept décennies, a déclaré samedi un haut responsable de la région.
Avec l'aide des experts médicaux envoyés depuis d'autres parties du pays, le Tibet a éliminé des maladies endémiques dont souffrait la population tibétaine depuis des siècles, dont la maladie de Kaschin-Beck et la maladie hydatique, a indiqué Qizhala, président du gouvernement régional.
Des systèmes d'assurance santé et maladie à plusieurs niveaux ont été établis dans la région, a fait remarquer Qizhala lors d'une conférence de presse sur le développement économique et social de la région.
Le Tibet possède aujourd'hui 17.000 lits dans 1.642 institutions médicales et sanitaires, contre moins de 100 lits dans seulement trois institutions avant 1951, a noté Qizhala. La région compte aujourd'hui plus de 20.000 professionnels de santé, tandis que ce chiffre était inférieur à 100 avant 1951.
Lors de la conférence de presse, Qizhala a mis en exergue les progrès réalisés en matière d'innovation et de développement de la médecine tibétaine. Le Tibet compte trois centres de diagnostic et de traitement de médecine tibétaine de niveau national, une université de médecine tibétaine et 17 entreprises de médecine tibétaine. Fin
(Rédactrice : Estelle ZHAO)