Gyatso, héritier du patrimoine culturel immatériel de Lhassa et héritier de la cinquième génération du savoir-faire de confection de costumes traditionnels de Dapulinnai dans le district de Maizhokunggar, vit dans le village de Lhadung.
Dans le salon au deuxième étage de la maison de Gyatso, toutes sortes de masques d'opéra tibétain sont accrochés aux murs, témoignage du savoir-faire de la famille en matière de couture. Les compétences de couture de Dapulinnai où vit Gyatso remontent à environ 1560 après JC. Le fondateur de ce courant est le célèbre tailleur Jire. Il a cousu de nombreux objets artisanaux tels que des tentes, des masques de danse religieuse, des masques d'opéra tibétain, des pendentifs religieux et d'autres objets artisanaux pour divers temples du district de Maizhokunggar. Jusqu'à présent, avec cet héritage de plus de 450 ans, sa technologie de couture et son savoir-faire sont devenus également de plus en plus parfaits. Aujourd'hui, cet art est unique et largement apprécié parmi de nombreuses compétences de couture folklorique au Tibet.
Avec l'enseignement persistant de son père et les propres efforts de Gyatso, il est devenu peu à peu le meilleur héritier de l'artisanat familial. Chaque vêtement fait de sa main est exquis et durable, avec un caractère pratique et artistique fort, et est reconnu localement. Pour chaque produit d'artisanat ethnique qu'il a fabriqué, que ce soit les vêtements, les masques, les chapeaux ou les bottes, la fabrication est exquise et fine, et les compétences de production traditionnelles et les concepts de production modernes sont parfaitement combinés. En conséquence, chaque artisanat ethnique de Dapulinnai est généralement apprécié des agriculteurs et des bergers du district de Maizhokunggar.
Ces dernières années, Gyatso a commencé à participer fréquemment à diverses expositions, concours de compétences et autres activités, et le nom de Dapulinnai est de plus en plus connu de plus de gens, et les commandes augmentent.
Gyatso a déclaré : ? Mon objectif est de construire une usine et d'établir une base d'entra?nement après le Nouvel An tibétain, afin de superviser les héritiers existants, cultiver une jeune génération d'héritiers exceptionnels et fournir de l'emploi, promouvoir le développement du tourisme culturel et étendre l'influence de Dapulinnai au Tibet, et ainsi, afin que les compétences artisanales ethniques soient héritées et transmises.
(Rédactrice : Claire SHENG)