L'art ethnique tibétain : il faut ? grandir ? tout en ? s'enracinant ?
Récemment, un jeune Tibétain nommé Tenzin Yeshe a présenté une performance spéciale au public national en combinant le zamunianqin (le qin à six cordes) avec l'opéra tibétain. Tseten Drolkar, une actrice vocale de la troupe ethnique d'art de Shigatsé, au Tibet, a été profondément émue : ? L'art ethnique tibétain a de nouveau attiré l'attention de tous. En tant qu'actrice de musique ethnique, je suis inspirée et fière. ?
Le 5 janvier, Tseten Drolkar (premier à partir de la droite) a assisté à la deuxième session plénière de la 5e session de la 11e Assemblée populaire de la région autonome du Tibet à Lhassa.
Tseten Drolkar, une représentante de l'Assemblée populaire de la région autonome du Tibet, est du district de Dingri, dans la ville de Shigatsé. Le district de Dingri est connu comme la ? ville natale du luoxie ?. Un chant et une danse folkloriques tibétains, le luoxie a été inclus dans la liste des éléments du patrimoine culturel immatériel national de la Chine. Il s'agit d'une forme d'art complète intégrant le chant, la danse, la musique et le jeu.
Tseten Drolkar a expliqué que les groupes qui transmettent l'art ethnique rajeunissent progressivement. De nos jours, des instruments de musique ethnique tels que biwang (semblable à un erhu), le yangqin et le zamunianqin sont entrés dans les salles de classe au Tibet. Des troupes d'art populaire ont été créées dans 18 districts de Shigatsé. Les jeunes gar?ons et filles du début de la vingtaine sont devenus la force principale de la troupe d'art. Ils ont suivi les anciens artistes pour participer à des échanges et des performances dans divers lieux, apprenant les compétences de base et prenant le relais de l'héritage de l'art ethnique.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)
