? Seul un forgeage fait à la main permet de préserver la culture ethnique la plus originale. ? dit Lhachung lors d'une interview récente dans le village de Tashi Jicai, dans le dictrict de Samzhubzê, dans la ville de Shigatsé, au Tibet. Agé de 57 ans, Lhachung a été qualifié d'héritier des compétences de forgeage des métaux de Tashi Jicai, un élément du patrimoine culturel immatériel national.
Le village de Tashi Jicai conserve la tradition de forgeage d'or, d'argent et de cuivre. Selon les études, le 7e Panchen Lama Tenpai Nyima invita des artisans népalais pour mettre en place un lieu de travail dans le sud de Shigatsé. L'objectif était de fabriquer des objets d'usage réservés aux monastères. Ainsi, le village de Tashi Jicai qui s'y trouve est devenu la communauté avec les orfèvres les plus concentrés et de l'orfèvrerie de la plus haute qualité du Tibet, et donc l'atelier spécifique du monastère de Tashilhunpo, siège traditionnel des Panchen Lamas.
Après la réforme démocratique au Tibet en 1959, l'atelier de Tashi Jicai s'est transformé en usine de métaux de la ville de Shigatsé. Mais le forgeage d'or, d'argent et de cuivre garde sa tradition d'artisanat entièrement à la main, qui est représentée par des modèles exquis, des processus complexes et une valeur à la fois artistique et pratique.
Lhachung déclare que les commandes re?ues par l'usine sont principalement passées par la population locale maintenant, dont la demande est divisée en deux catégories : les bracelets, les colliers, les coiffes, les broches, les fourreaux de couteau et les accessoires sur les tabatières, ainsi que des objets d'usage courant. Le four, le pot à vin, les casseroles et les poêles, les statues de Bouddha et d'autres ustensiles en cuivre qui sont indispensables dans la vie sont particulièrement prisés.
(Rédactrice : Claire SHENG)