Selon les recherches, le papier tibétain a commencé au 8e siècle apr. J.-C. Selon les dossiers, le papier tibétain a été créé par l'artisanat populaire, et les techniques traditionnelles de fabrication du papier tibétain ont été conservées jusqu’ici.
?gé de 48 ans cette année, Choyang est un artisan du papier tibétain, et il a commencé à apprendre les techniques de production de papier tibétain de son père durant son adolescence. ? Notre famille depuis des générations fait du papier tibétain, et je suis la cinquième génération ?. Maintenant, Choyang veut passer ses compétences à son neveu Pasang.
En 2001, Choyang travaillait dans l’usine de papier de l’école spéciale de bien-être de Caiquan de Lhassa du Tibet, une chance inespérée est arrivée : il a rencontré une équipe des états-Unis dédiée à l'étude du papier tibétain, et avec la recommandation et le financement de l'équipe, Choyang est allé au Népal pour étudier pendant plus de deux mois les compétences de teinture du papier tibétain. En 2013,
Choyang a ouvert une coopérative régionale dans la région de Maldrogungkar. En Chine, en particulier dans les zones rurales, les coopératives sont une forme d'organisation de la coopération commerciale formée de manière volontaire par des agriculteurs pour la production.
La coopérative est un batiment d'appartements de style tibétain, avec au premier étage une pièce remplie de papier tibétain d'une variété de couleurs rouge, blanc, bleu, noir, et d’autres, certains sont relativement élégants, d’autres sont relativement plus beaux, et certains sont imprimés avec du texte et des graphiques de couleur. De l'autre c?té de la pièce se trouvent des cahiers d'artisanat de différentes couleurs faits de papier tibétain, des pots de crayons, des bo?tes de papier-serviette et d'autres types de produits d'artisanat, que l’on peut appeler sans exagération de l'art.
Le procédé de fabrication du papier
Choyang met d’abord des fils d’écorce spéciaux dans un grand récipient pour produire du papier tibétain, et verse de l’eau pour les faire tremper. ? Cela permet une meilleure élimination de l'écorce externe, et en général, on fait tremper pendant 24 heures. Puis on gratte l'écorce noire et les impuretés à l'extérieur avec un couteau. ?
Après avoir gratté l'écorce noire et les impuretés, on fait ? cuire ? le produit, et Choyang place les filaments déchirés d'écorce dans un pot, où on les fait bouillir avec de l'eau et ajoute de la terre alcaline de bonne quantité. Dans le processus de cuisson, on doit cuire et remuer, jusqu'à ce que le produit de papier se ramollisse et jaunisse. Le temps et la chaleur sont déterminés par l'expérience du fabricant.
Puis, on place le matériau cuit du papier sur une plaque en pierre, et on le martèle à plusieurs reprises avec un marteau en bois, formant une crêpe de papier. ? Le processus de battage est l’une des étapes les plus critiques et les plus laborieuses de production de papier tibétain, et il fait porter attention à l'intensité et l'étendue, et ces facteurs influent directement sur la qualité du papier tibétain, ? explique Choyang.
Pour éviter que le papier ne soit sec, le processus demande d’ajouter de fa?on répétée de l'eau. ? Ensuite, il fait laisser reposer dans des pots et ajouter une bonne quantité d'eau dans les pots en fonction de la quantité des matières premières, et il faut conserver une consistance mince selon l'expérience, ? dit Choyang.
L'étape suivante consiste à utiliser un chassis en bois et un rideau fait de gaze propre et claire que l’on plonge dans le pot doucement, et on agite le chassis pour que la pate à papier se dépose de manière égale sur le rideau. Après vérification, on lève le rideau des deux mains de manière égale pour produire du papier, et on laisse lentement fuir l’eau du rideau. Lorsque la base est essentiellement sèche, il suffit de mettre le rideau avec le papier dans un endroit spacieux et de le laisser sécher au soleil.
Après un certain temps de séchage, on doit changer le sens du rideau pour éviter l'accumulation de pate. Au Tibet, après environ une heure, le papier est essentiellement asséché, et sa couleur devient blanche. Lorsque le papier accroché est séché à quatre-vingt-dix pour cent, on peut commencer à dégager un coin du papier du rideau, en pla?ant sa palme à l'arrière du rideau de papier, on insère doucement sa main entre le papier et le rideau et on décolle lentement le rideau, et une fois empilée, le processus de fabrication du papier est complété.
L'étape suivante est la teinture. Dans un bol, on verse une bonne quantité d'eau, et on verse ensuite un pigment dans un bol. ? Nous utilisons principalement des pigments minéraux et des pigments végétaux,comme ce papier noir est teint avec des écorces de noyer, ? dit Choyang, en pointant un papier noir. Lorsque l’eau et les pigments forment un tout, on entre le papier blanc dans un pot et lorsque la couleur du papier et exactement de la même couleur du pigment, on peut plier le papier, évacuer l’eau, et le faire sécher au soleil.
? On le laisse tremper dans l'eau à plusieurs reprises, et on le presse à la main, est-ce que vraiment il n’y a pas de dommages ? ? Quelqu'un avait posé cette question à Choyang. Il a expliqué que la texture du papier tibétain brute est assez bonne, et non seulement il peut être stocké pendant une longue période de temps, mais il ne sera pas mité, et non plus endommagé par l'altération naturelle, et l'écriture ne deviendra jamais vague et c'est facile à conserver.
Source: China Tibet News
Traduit par China Tibet Online
(Rédactrice: Caroline)