Récemment, la treizième édition des examens et des débats des titres académiques supérieurs et la cinquième édition des examens et des débats des titres intermédiaires et la quatrième édition de la qualification officielle de débat sur les soutras du Collège du Bouddhisme de langue tibétaine de Chine a eu lieu dans le Monastère Xihuang de Beijing.
Un total de 13 moines ont participé aux examens du titre supérieur, 16 moines ont participé aux examens du titre intermédiaire ; un total de 24 moines ont participé aux examens de qualification officielle de débat sur les soutras, dont 12 moines Gelugpa, six moines Nyingma, et six moines B?n.
La photo montre une scène de débat sur les soutras
Le doyen du Collège du Bouddhisme de langue tibétaine de Chine, le Bouddha vivant Drukhang Thubtan Khedrup, est venu observer à la scène des débats sur les soutras des quatre sectes. Il a dit : bien que le débat sur les cinq grandes théories du bouddhisme tibétain est d'origine de la secte Gelugpa, maintenant les diverses sectes font conjointement la promotion vigoureuse des débats, ce qui est une chose satisfaisante et heureuse.
Ce genre débat est apparu d’abord dans l'Inde ancienne, et après il est passé au Tibet. Les débats sur les soutras se basent sur le système de raisonnement logique académique Hetuvidya des enseignements bouddhistes, et c’est une méthode pour les moines bouddhistes tibétains d’étudier les soutras, et ces débats se produisent le plus souvent sous l'ombre dans les espaces ouverts à l'intérieur des monastères.
La photo montre le vice-doyen du Collège du Bouddhisme de langue tibétaine de Chine Thutop Sengye
Selon le vice-doyen de l’Collège du Bouddhisme de langue tibétaine de Chine, le lama Thutop Sengye, depuis l’établissement du Collège du Bouddhisme de langue tibétaine de Chine et le recrutement d’étudiants tibétains de plusieurs régions tibétaines, et la réalisation initiale des classes d'étude dans le monastère, d’Instituts provinciaux bouddhistes (niveau intermédiaire), et du Collège du Bouddhisme de langue tibétaine de Chine s’est vu conféré un objectif d’études complètes, systématiques et ordonné, et l'influence des titres académiques est également en croissance.
Depuis le début de cette année, le Collège du Bouddhisme de langue tibétaine de Chine a cessé de recruter des étudiants pour le titre académique intermédiaire, car l'objectif principal est de concentrer les forces et les ressources sur les titres académiques supérieurs, afin de décerner le titre universitaire supérieur ? Doramba ?. à l'avenir, les inscriptions, la formation et la remise des titres du titre académique intermédiaire ? Zhiramba ? seront principalement prises en charge par les instituts bouddhistes provinciaux.
Selon la ? Loi sur la remise du titre académique du bouddhisme tibétain (essai) ?, adoptée et mise en ?uvre en 2015 par le Bureau d'état des affaires religieuses, le système des titres académiques du bouddhisme tibétain est divisé en niveaux élémentaire, intermédiaire et supérieur, et en titres Chenramba, Zhiramba, Doramba, respectivement. Les titres Chenramba et Zhiramba sont pris en charge et décernés par les organisations du bouddhisme tibétain des régions autonomes et des provinces. Le titre académique Doramba est décerné par le Collège du Bouddhisme de langue tibétaine de Chine. Le Collège du Bouddhisme de langue tibétaine de Chine peut accorder des groupes d’études du titre académique intermédiaire et octroyer le titre académique Zhiramba.
La photo montre le site d'examen du titre principal de l'école B?n, un moine enregistre l’examen avec son portable
Il est rapporté que l'établissement des titres académiques du bouddhisme tibétain est principalement en raison des différences de titres de dipl?mes entre les différentes sectes du bouddhisme tibétain, et de l’absence de normes uniformes d'évaluation entre les différents titres. Traditionnellement, les moines bouddhistes tibétains dans le temple étudient l'astronomie, la médecine, la langue tibétaine, l’histoire, la musique, la peinture et d’autres connaissances, mais ces études n’étaient pas combinées avec le système d'enseignement moderne. Pour ces raisons, la société généralement ne reconnaissait pas la connaissance des moines. La mise en place du système de titre académique du bouddhisme tibétain a comblé le manque d'enseignement traditionnel, et des cours d'informatique et de langues étrangères modernes ont été ajoutés. La pratique scolaire traditionnelle et l'éducation moderne se fusionnent et deviennent institutionnalisé davantage.
Rédigé et traduit par China Tibet Online
(Rédactrice: Caroline)