Le pragmatisme de la Chine favorise la lutte contre le changement climatique (expert kenyan)
Les mesures pratiques que la Chine a adoptées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ont favorisé la lutte mondiale contre le changement climatique, a estimé Stephen Ndegwa, un analyste politique kenyan.
Selon lui, contrairement à certaines grandes puissances, la Chine a évité de pointer les autres du doigt et de rejeter la faute sur eux, prenant plut?t des mesures audacieuses pour accélérer le développement à faible émission de carbone.
"Un aper?u des dix dernières années montre par exemple que la Chine a progressivement éliminé 120 millions de kilowatts de capacité de production d'électricité installée à partir du charbon", a noté M. Ndegwa dans une tribune publiée la semaine dernière par le quotidien kenyan The Star.
L'expert s'est dit accord avec Zhang Jun, le représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, qui a réaffirmé que la lutte contre le changement climatique exigeait un engagement solide et des actions concrètes plut?t que des slogans creux.
La 26e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) à Glasgow, en Ecosse, devrait servir d'occasion pour les pays riches d'honorer leurs engagements financiers envers ceux en développement afin de les aider à faire face aux pressions climatiques, a-souligné M. Ndegwa.
La Chine, a-t-il poursuivi, n'a jamais éludé sa responsabilité de lutter contre le changement climatique ou la pollution environnementale dans un contexte de développement rapide.
L'engagement chinois en matière de poursuite de la conservation écologique et du développement écologique s'est accompagné d'actions, telles que la promotion d'un "système économique vert, à faible émission de carbone et circulaire à un rythme plus rapide", le contr?le des "projets à forte intensité énergétique et à forte émission" et la fourniture "d'incitations financières", a-t-il cité en exemple.
"Prises ensemble, ces mesures (chinoises) formeront un cadre de la politique '1+N' pour atteindre le pic des émissions de dioxyde de carbone et la neutralité carbone, avec un calendrier, une feuille de route et un plan clairement définis", a conclu l'expert kenyan. Fin
(Rédactrice : Estelle ZHAO)
