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OMS/analystes : les pays ne doivent pas attendre l'annonce d'une pandémie pour agir

Publié le 2020-03-12 à 11:31  |  China.org.cn

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que la menace d'une pandémie de COVID-19 est devenue ? très réelle ? car le nombre des cas d'infection dépasse 110000 dans plus d'une centaine de pays et régions. Les experts chinois et les fonctionnaires de l'OMS soulignent que les pays ne devraient pas attendre l'annonce d'une pandémie pour agir et réduire les possibilités de la contenir.

Le porte-parole de l'OMS, Tarik Jasarevic, a déclaré mardi au Global Times qu'il n'est pas possible d'anticiper la propagation du nouveau coronavirus car il s'agit d'un virus d'un type nouveau et qu'il existe plusieurs inconnues, en particulier en ce qui concerne la gravité et la transmission. Il a précisé que le virus représente une urgence de santé publique en évolution et que l'OMS s'attend à ce que davantage de cas soient signalés dans d'autres pays.

Avec la flambée des infections dans le monde, de plus en plus de pays ont renforcé leurs mesures pour freiner la propagation du virus, l'Italie annon?ant une quarantaine nationale et l'Espagne suspendant les classes dans les écoles mardi.

Les experts en santé publique ont noté qu'une pandémie est par définition une maladie infectieuse qui menace une grande majorité de régions et met la plupart des personnes en danger. Comme l'OMS l'a définie, c'est ? une épidémie d'un nouveau pathogène qui se propage facilement d'une personne à l'autre à travers le monde ?.

A l'heure actuelle, les risques d'infection et d'épidémie varient encore largement d'un pays à l'autre, a déclaré au Global Times Zhou Zijun, professeur à l'Université de Beijing. L'avertissement de l'OMS a été lancé lors de la conférence de presse de lundi, durant laquelle le directeur général de l'organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné que ? de tous les cas signalés à ce jour dans le monde, 93 % proviennent de quatre pays ?. Différents pays sont dans des scénarios différents, nécessitant une réponse personnalisée pour chacun, a noté M. Zhou. Il a néanmoins averti qu'on s'approchait de plus en plus d'une pandémie et que davantage de pays devraient prendre des mesures avant que la transmission en leur sein ne se produise.

M. Jasarevic a affirmé que l'épidémie peut être repoussée, mais uniquement en adoptant une approche collective, coordonnée et globale qui engage l'ensemble de la gouvernance. ? Nous appelons chaque pays à agir avec rapidité, avec ampleur et avec détermination et lucidité. ?

La dernière fois que l'OMS avait annoncé une pandémie, c'était en 2009 avec le nouveau virus de la grippe A (H1N1) pdm09, provenant des Etats-Unis et infectant entre 700 mille et 1,4 milliard de personnes dans le monde, soit une personne sur six. Les Centres pour la prévention et le contr?le des maladies aux Etats-Unis avaient estimé le nombre de décès entre 151700 à 575400 dans le monde. Le virus est maintenant devenu une grippe saisonnière.

Selon l’OMS, les pandémies toucheront une grande partie de la population mondiale et exerceront une pression considérable sur les systèmes de santé. Une pandémie modérée ou grave mettra également à rude épreuve d'autres services essentiels et aura des impacts sociaux et économiques substantiels.

Il est difficile de prévoir ce qui se passera si la flambée actuelle de COVID-19 est qualifiée de pandémie, a souligné M. Zhou, précisant que si la maladie devait se propager de manière incontr?lée à l'échelle mondiale, avoir un impact sur la santé et entra?ner des pertes économiques, une telle annonce n'aurait plus vraiment d'importance. Davantage de pays devraient donc se préparer avant qu'il ne soit trop tard, selon lui.

L'OMS a publié un recueil de directives à l'intention des pays pour qu'ils se préparent afin de faire face aux pandémies de grippe, donnant des suggestions pour contenir le COVID-19. Chen Xi, professeur adjoint de santé publique à l'Université de Yale, a noté que dans la lutte contre une pandémie, l'attention dans le monde pourrait passer des mesures de confinement à celles de réduction des dégats. L'OMS pourrait ainsi suggérer de ne pas fermer les frontières des pays touchés car la maladie est présente partout. Les autorités sanitaires pourraient recommander des mesures pour que les gens gardent leurs distances en public, a remarqué M. Chen, disant que ces suggestions ne seraient qu'un simple avis, sans effet contraignant.

Les pays continueront de prendre des mesures sur la base de leur évaluation de la situation et des ressources médicales et sociales qui peuvent être mobilisées, a déclaré M. Zhou.

M. Jasarevic a précisé que les interdictions de voyager ? peuvent avoir une justification de santé publique au début de la phase de confinement d'une épidémie ?. Mais il a noté que ces restrictions doivent être limitées dans le temps, proportionnelles aux risques pour la santé publique et être réexaminées régulièrement à mesure que la situation évolue.

(Rédactrice : Claire SHENG)

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