Les entrepreneurs créent une bonne vie dans les villages tibétains
Dans le village de Tashi, canton de Gyaimain, district de Qonggyai, Shannan, au Tibet, Bai Longgang du Yunnan vient de décharger un chariot d'orge des hautes terres d'un camion. Il essuie la sueur de son visage avec le coin de son vêtement et sourit en voyant sa femme, Nyima Cho Dzong.
? Je ne m'attendais pas à venir au Tibet pour créer une entreprise! ? Il y a trois ans, en tant que nouveau gendre, il est venu pour la première fois chez sa belle-mère à Shannan et finalement il y est resté. De plus, les affaires de l'usine de transformation de tsampa fondée par le couple s'avèrent très prospères.
Dans les premières années, ils vendaient des produits spéciaux au Qinghai. Quand il est rentré à la maison et a vu sa mère vieillir, Nyima Cho Dzong a demandé à Bai Longgang avec précaution : ? Et si on arrêtait de travailler à l’extérieur de la région et qu'on revenait ouvrir une usine de tsampa ? ?
Bai Longgang était confus et secouait la tête.
à cette époque, les deux planifiaient leur mariage et Nyima Cho Dzong l’a persuadé à plusieurs reprises: ? Le marché de la tsampa est énorme! ? Bai Longgang n'avait d'autre choix que d'essayer.
Après le mariage, Nyima Cho Dzong a regardé la carte bancaire et il ne restait que 140 000 yuans. ? J'ai vendu des bijoux, mais ce n'était pas assez ! ? Elle a serré les dents et a simplement emprunté de l'argent pour construire une usine.
Bient?t, ? cet argent d'urgence ? collecté par les proches était en place et le village a remboursé le prêt. Les chefs du canton ont couru un peu partout pour les aider avec l'eau et l'électricité, et leur usine de traitement de tsampa de moulin à eau a finalement ouvert ses portes !
Une fois que vous avez un produit, vous devez également savoir comment le vendre. Nyima Cho Dzong s'est rendu dans les magasins de céréales et d'huile de Shannan et de Lhassa pour enquêter et a découvert que la tsampa produite par le processus traditionnel de mouture à l'eau était très populaire et que le prix était élevé.
Elle a décidé avec audace que d'autres vendraient un paquet de 500 grammes de tsampa pour 4 yuans, et que la sienne le vendrait pour 5 yuans ! ? Tant que le go?t est bon, il n'y a pas lieu de s'inquiéter pour la vendre. ? Un mois plus tard, les 200 à 250 kilos de tsampa produites chaque jour étaient vendues à Shannan et Lhassa, et l'offre était toujours insuffisante.
Les ventes ont augmenté et la demande d'orge des hautes terres a également augmenté.
? Cho Dzong, j'ai de l'orge des hautes terres dans ma maison, achète-le moi ! ? Les villageois sont venus la voir pour vendre leur grain.
? D'accord ! J’achète au prix du marché de 1,4 yuan par 500 grammes. ? Elle a facilement accepté et plus de 60 villageois ont apporté de l'orge des hautes terres à son entrep?t.
? Les affaires vont bien, et on pense aussi aux villageois! ? Nyima Cho Dzong et son mari ont totalisé et augmenté progressivement le prix d'achat à 2 yuans par 500 grammes. ? En moyenne, chaque ménage peut gagner deux ou trois mille yuans. ?
? Nous avons également organisé les villageois pour tisser des pulu à la main, afin qu'ils puissent obtenir un revenu supplémentaire. Vous voyez, il y a 11 ouvriers dans l'usine de tsampa et 58 villageois qui tissent des pulu. Cette année, nous avons payé 170 000 yuans pour services de main-d'?uvre! ? explique Bai Longgang.
Aujourd'hui, Bai Longgang est devenu un ? leader ? aux yeux des villageois désireux de changer leur vie. Ce ? gendre étranger ? est depuis longtemps intégré au village tibétain et est devenu un ? homme du pays ?.
(Rédactrice : Estelle ZHAO)
