Carnet de voyage au Tibet
Dans l'après-midi du 11 avril, l'avion qui était sur le point d'atterrir à l'aéroport Gongkar a été ébranlé parles forts courants d'air de Lhassa au printemps. Presque tout le monde dans l'avion a instinctivement saisi les accoudoirs des sièges. Ces turbulences qui nous ont accueillis ici m'ont rappelé à nouveau que nos interviews allaient être conduites sur le toit du monde. Selon notre plan de travail, nous sommes tous les trois venus au Tibet pour nous rendre à Shigatsé et y interviewer des collectifs avancés et des individus en lutte contre la pauvreté. Comme certains membres de notre groupe se rendaient au Tibet pour la première fois, nous avons prévu de nous reposer à Lhassa pendant une journée avant de nous diriger vers Shigatsé.
L'inspection de prévention anti-épidémique à l'aéroport Gongkar.
Après l'atterrissage de l'avion, les passagers sont descendus de l'avion, ont pris un bus, récupéré leurs bagages et quitté l'aéroport de manière ordonnée. Ils ont d? se soumettre également à des procédures d'inspection liées à la prévention et au contr?le de l'épidémie de COVID-19. Nous devons présenter notre code numérique de voyages et mesurer notre température corporelle, etc. Le personnel sur place porte des vêtements et des masques de protection, et toute la procédure est très rigoureuse, tout en étant efficace et fluide. Bien que la prévention et le contr?le anti-épidémiques aient donné des résultats en Chine et que la situation se soit beaucoup assouplie et stabilisée, on peut voir cependant que le Tibet n'a pas du tout assoupli ses mesures de prévention et de contr?le de l'épidémie.
Une affiche de numérisation d'un code pour la prévention et le contr?le de l'épidémie à l'aéroport Gongkar.
Quand on est sorti de l'aéroport, il y avait des voitures partout, et le parking de l'aéroport Gongkar était également plein de voitures. Ce n'est pas le même ordre de grandeur que les voitures que j'ai vues à l'aéroport Gongkar lors d'un voyage d'affaires il y a plus de dix ans. De cette simple expérience, j'ai pu vraiment ressentir la vitesse du développement économique et social du Tibet au fil des ans. Impressionnés, nous avons finalement réussi à trouver la voiture de notre ami. Comme le parking est plein, il a failli ne pas trouver sa voiture.
Sur l'autoroute, un flux de voitures de différentes couleurs passe près de nous. Si ce n'était de la réponse du corps à l'hypoxie due à la haute altitude et à la basse pression, et les batiments caractéristiques et les paysages naturels le long de la route, on se croirait vraiment dans la plaine de la Chine. En chemin, j'ai également vu le terminal T3 en construction de l'aéroport Gongkar. Je n'ai pas pu m'empêcher d'admirer le développement rapide de l'économie et de la société du Tibet ces dernières années.
Le terminal T3 de l'aéroport Gongkar de Lhassa en construction.
Nous n'avions aucune activité de programmée parce que nous craignions que notre corps ne s'adapte pas à l'environnement de haute altitude. Nous nous sommes reposées t?t après le d?ner. T?t le lendemain matin, nous sommes allés au Cimetière des martyrs de Lhassa situé dans la banlieue ouest de Lhassa.
Des fleurs préparées pour être offertes aux martyrs.
(Rédactrice : Claire SHENG)
