En photo : un train circulant sur un viaduc le long de la ? route céleste ? dans le plateau au nord du Tibet. (Photo prise par Tang Zhaoming le 15 mai en 2016)
Lorsque vous prendrez le train Beijing-Tibet, vous serez s?rement impressionné par la belle scène le long du chemin de fer Qinghai-Tibet, une scène de coexistence en harmonie de l'homme et de la nature.
La deuxième phase du chemin de fer Qinghai-Tibet, de Golmud à Lhassa, se situe dans l'arrière-pays du plateau Qinghai-Tibet, avec une longueur totale de 1142 kilomètres, dont 550 kilomètres avec le pergélisol.
Dans les années 1990, les scientifiques chinois ont confirmé une fois de plus que la région centrale du plateau Qinghai-Tibet, à savoir le vaste plateau au nord du Tibet, une zone contigu? à la province du Qinghai, est recouverte d'une épaisse couche de permafrost. Elle est habitée par des antilopes tibétaines, des anes sauvages tibétains et d'autres oiseaux et animaux rares. Le climat y est froid, l'air est maigre et l'environnement écologique est fragile. Toute faute humaine ici entra?nera des conséquences telles que le dégel du permafrost et le sablage du sol sur l'écosystème. Par exemple, une pelletée de gazon emportée il y a 60 ans laisse encore un trou de terre difficile à récupérer à ce jour. à Nagqu, la plantation d'un arbre vivant peut être récompensée par 30 000 yuans.
En photo : un méga viaduc de la ? route céleste ? sur le plateau au nord du Tibet. (Photo prise par Tang Zhaoming le 4 avril 2008)
Les antilopes tibétaines qui habitent le plateau du nord du Tibet migrent à grande échelle du sud au nord sur de longues distances chaque printemps et été, et la région de Wudaoliang à la rivière Chumar est un passage incontournable. Afin d'assurer la libre migration des antilopes tibétaines, le chemin de fer Qinghai-Tibet a mis en place quatre corridors pour la faune. Parmi eux, le méga pont de la rivière Qingshui, long de 11,7 kilomètres, et le méga pont de Chumar, long de 4 kilomètres. Au lieu de construire des routes, ces deux viaducs peuvent offrir de l'espace pour les passages des animaux sauvages.
En photo : les antilopes tibétaines migrant librement à travers le corridor faunique de la ? route du ciel ?. (Photo fournie par Tang Zhaoming)
En photo : afin de protéger la végétation écologique sur le plateau du nord du Tibet, le personnel du China Railway No. 5 Group, en collaboration avec le peuple tibétain, enlève le gazon à l'endroit où la ? route du ciel ? sera construite et le plante à c?té. Il sera transplanté sur les pentes latérales des fondations de la voie ferrée après la construction de celle-ci. (Photo prise par Tang Zhaoming en 2003)
Les trains de voyageurs sur le chemin de fer Qinghai-Tibet sont équipés de collecteurs de saletés et d'excréments pour collecter de manière centralisée les eaux usées et les ordures rejetées. Un total de 15 stations d'épuration des eaux usées a été mis en place dans la section de Golmud à Lhassa du chemin de fer Qinghai-Tibet, assurant que les eaux usées et les saletés soient rejetées conformément aux normes. Dans le même temps, les déchets solides produits dans les zones des gares le long de la ligne et dans les trains sont collectés et classifiés pour un traitement central.
En photo : les fenêtres toutes scellées dans le train pour empêcher les passagers de jeter des débris. (Photo prise par Tang Zhaoming en 2014)
En 2008, la section de Golmud à Lhassa du chemin de fer Qinghai-Tibet a remporté le prix du ? Projet national respectueux de l'environnement ?. Il s'agit de la plus haute récompense nationale dans le domaine de la protection écologique décernée pour la première fois par la Chine. Aujourd'hui, le paysage le long de la ? route du ciel ? est toujours unique et magnifique.
En photo : un train passant par la gare de Tanggula, la plus haute ? route du ciel ? du monde. (Photo prise par Tang Zhaoming en 2014)
(Rédactrice : Claire SHENG)