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Pour soutenir Wuhan, le 4 février, l'H?pital de médecine traditionnelle tibétaine du comté de Hualong, de la ville de Haidong, dans la province du Qinghai a lancé un appel au personnel médical de tout l'h?pital pour soutenir Wuhan. Qoigyi Dolma a répondu immédiatement. Elle a soumis sa demande au chef de l'h?pital.

Lorsque le chef de l'h?pital lui a demandé si elle avait obtenu le consentement de sa famille, elle a dit fermement : ? Ma famille me soutiendra. ? Par la suite, Qoigyi Dolma s'est jointe à la deuxième équipe médicale du Qinghai d'assistance à Wuhan, s'engageant sans relache sur la route de la lutte contre l'épidémie.

Après 43 jours de dur labeur, la deuxième équipe médicale d'assistance à Wuhan de la province du Qinghai a terminé avec succès ses taches de traitement médical et infirmier, et est arrivée à Xining en toute sécurité le 17 mars. Après 14 jours de quarantaine à Xining, la période d'isolement de Qoigyi Dolma est terminée, et elle a pu rentrer chez elle et elle a retrouvé ses proches. Les villageois et sa famille lui a offert un hada blanc, accueillant leur ? nouvelle héro ?.

? Je n'ai pensé pas beaucoup à l'époque car j'ai vu que tant de personnes étaient infectées par le virus et j'étais très triste. En tant qu'infirmière, si mon pays rencontre une telle catastrophe, je dois agir. Je veux aider les autres par mes actions, et je veux permettre aux patients de se libérer des griffes maléfiques de la maladie, et je savais que ma famille me soutiendrait. ? Il s'est avéré que lorsqu'elle a décidé d'aller à Wuhan le 4 février, Qoigyi Dolma n'avait rien dit à sa famille. Elle croit que la lutte contre l'épidémie est son devoir, et qu'elle était obligée de faire face à la catastrophe.

Après 4 jours de formation à Wuhan, le 7 février, Qoigyi Dolma a été envoyée à l'h?pital de fortune dans le district de Wuchang pour être officiellement affectée aux opérations de secours. ? Le travail était intense, et il existaient certaines difficultés et certains dangers. Parfois, les lunettes de protection ne convenaient pas à mon visage, et cela causait beaucoup de problèmes. Les coins de mes yeux et mes tempes me faisaient très mal, mais je ne pouvais pas les ajuster. ?

Cependant, Qoigyi Dolma a déclaré qu'à l'h?pital, tous les patients et le personnel étaient comme une famille : ils étaient très unis.

? Chaque fois que je retournais dans ma chambre après avoir fini de travailler, les gardes à la porte nous saluaient : vous avez fait du bon travail! J'étais très émue, et je pleurais sans pouvoir me contr?ler. Lorsque nous transportions des produits de nécessités quotidiennes, les patients de l'h?pital venaient également nous aider. Un jour, quand nous allions mesurer la température corporelle des patients, une infirmière est tombée près de la porte en raison de la gêne occasionnée par ses vêtements de protection. à ce moment-là, un patient est venu et nous a dit : je veux l'aider à se relever, mais comme j'ai été diagnostiqué moi-même, je crains de vous transmettre le virus. En entendant cela, je me suis sentie extrêmement mal à l'aise. C'était comme un coup de poignard. Cela a renforcé ma conviction. Il fallait terminer la mission de sauvetage à temps, et bien combattre le virus, jusqu'à la victoire complète. ?

Lorsque le journaliste a interviewé le père de Qoigyi Dolma, il a dit : ? Il n'y a personne au monde qui n'aime pas ses enfants. Quand j'ai appris qu'elle allait à Wuhan, mon c?ur a été transpercé de mille épées. Nous craignons de perdre notre fille bien-aimée, mais il n'y a aucun moyen de la dissuader. Elle a pris sa décision et je suis très fier de sa bravoure et de sa force. Je crois en la capacité du pays, et je crois au pouvoir de la science. Quand le pays a besoin de nous, on ne peut pas demeurer spectateurs. Elle a risqué sa vie pour sauver plus de vies, et c'est une grande action. Sa mère et moi n'avons pu que prier pour elle et ses camarades tous les jours, et pour la sécurité des patients. ?

(Rédactrice : Claire SHENG)