Depuis l'apparition de la pneumonie à Wuhan, dans le Hubei, une nouvelle infection de coronavirus a été signalée dans presque toutes les provinces de Chine. Le 25 janvier, le principal groupe de prévention et de contr?le des épidémies à Lhassa a commencé à mettre en place un système d'observation médicale centralisé pour les passagers entrant au Tibet par l'aviation civile, les chemins de fer et d'autres voies.
En photo : Tashi Tsering (devant) et ses collègues offrant des objets d'usage quotidien aux passagers retenus en observation médicale.
En photo : Tashi Tsering (derrière) et ses collègues offrant des objets d'usage quotidien aux passagers retenus en observation médicale.
Après son arrivée à l'aéroport international Gongga de Lhassa en provenance de Chengdu le 31 janvier, Mme Li, de Jingzhou, dans la province du Hubei, a été emmenée par la police de la branche de la nouvelle zone de l'aéroport du Bureau de la sécurité publique de Lhassa au point désigné le plus proche de l'aéroport, où elle a d? rester 14 jours pour une observation médicale. "Je ne suis pas malade. Pourquoi devrais-je rester ici pendant 14 jours ?" Au début, Mme Li était un peu irritée par un tel arrangement.
En regardant le peu de shampooing et de mouchoirs papiers qui restaient dans sa valise, Mme Li a commencé à s'inquiéter de la difficulté de se débrouiller pendant les 14 jours suivants. Cependant, Tashi Tsering et ses collègues n'ont pas tardé à envoyer de l'eau potable et des fruits dans la chambre de Mme Li, l'invitant à rejoindre le groupe Wechat créé pour les co-passagers retenus en observation médicale, lui demandant d'y laisser un message avec tout ce dont elle aurait besoin au quoditien.
En photo : les médecins prennent la température des passagers retenus en observation.
Dans le groupe, Mme Li a constaté qu'il y avait pas mal de membres : "Nous ne nous sommes jamais rencontrés, mais nous nous encourageons mutuellement grace à l'écran de 5 pouces de notre téléphone portable. Nous ne nous sentons pas du tout comme des inconnus..." Après quelques jours, elle a constaté qu'elle n'était pas gênée. Au contraire, la police et le personnel médical ont couru de long en large pour leur livrer du matériel et mesurer la température corporelle de chacun.
En photo : Historique des messages entre les passagers et les agents de police.
Le 10 février, M. Wang, de la Chambre de commerce de Hubei dans la région autonome du Tibet, a été libéré de la réserve médicale. Avant de partir, il a demandé à la Chambre de commerce de livrer des fruits, du riz instantané, des nouilles instantanées et d'autres approbations à Tashi Tsering et à d'autres membres du personnel qui les avaient aidés pendant leur séjour. Il a confié aux journalistes qu'au début, ils n'étaient pas coopératifs et se plaignaient souvent, mais la police et le personnel médical se sont toujours préoccupés de leur bien-être, malgré l'impatience de presque tous les passagers retenus en observation. "En y repensant plus tard, j'ai réalisé que rester tranquillement en observation est un acte de responsabilité envers soi-même et envers les gens qui nous entourent. C'est ainsi que nous avons commencé à comprendre et apprécier leur travail au bout de quelques jours.".
Pour Tashi Tsering qui, avec ses collègues, a fait des courses pour ces passagers comme des "livreurs", les choses ne le dérangeaient pas pour être triviales. Au contraire, il ressent la chaleur au c?ur lorsqu'il voit que son travail est apprécié de tous.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)