[Jours dans le nord du Xizang] : ? L'extrême plateau de Changtang ? raconte les changements dans le nord du Xizang
Le nord du Xizang, appelé ? Changtang ? en tibétain, signifie ? vaste plateau au nord ?. Il se réfère principalement à la ville de Nagqu dans la région autonome du Xizang, située sur le ? toit du monde ?, une vaste terre froide et peu peuplée.
Cette année marque le 30e anniversaire du début du programme d'aide jumelée au Xizang. Depuis plus de 70 ans de libération pacifique du Xizang, des cadres de divers endroits du pays ont été envoyés de manière continue pour jouer un r?le majeur dans divers projets de construction au Xizang.
Le travail d'aide au Xizang a traversé un processus de développement, d'amélioration et de perfectionnement continu. De l'été 2009 à l'été 2019, je me suis rendu plusieurs fois en voiture dans les comté de Tsonyi, Nyima, Bangoin et Xainza à l'ouest du nord du Xizang pour y mener des entretiens. J'ai été surpris de voir que sous l'aide de sociétés comme China Petroleum, CNOOC, Sinopec et CITIC Group, la production et la vie des éleveurs locaux ont subi des changements profonds. Aujourd'hui, China Petroleum a successivement aidé à construire des jardins d'enfants, des h?pitaux, des écoles, des maisons de retraite, des centrales photovolta?ques, des places culturelles et d'autres infrastructures de services publics. L'urbanisation locale s'est considérablement améliorée, améliorant grandement les conditions de vie des éleveurs locaux et favorisant le développement économique et social local.
à l'été 1987, lorsque je suis venu pour la première fois au bureau de Tsonyi (maintenant le comté de Tsonyi) pour des affaires, il n'y avait que quelques rangées de maisons en construction en terre et quelques tentes dans toute la ville, abritant des dizaines de familles. Il n'y avait ni cantine ni restaurant. L'éclairage nocturne était fourni par des générateurs diesel, et le seul moyen de communication avec l'extérieur était la radio. à cette époque, le trajet de Lhassa à Tsonyi de plus de mille kilomètres était appelé ? une route ?, mais en réalité, c'était une route tracée par les roues des voitures, cahoteuse et inégale, et les voitures se retrouvaient souvent coincées dans la boue. Même si tout se passait bien, le voyage en voiture prendrait trois à cinq jours. Pendant la saison des pluies, il était courant que cela prenne dix jours ou plus.
La grande surprise est venue en 2018, lorsque la route asphaltée du comté de Tsonyi a été officiellement ouverte à la circulation ; maintenant, il est possible de se rendre au centre du comté de Tsonyi en une journée, et les voyages en voiture sont devenus une expérience touristique agréable et facile. En 2019, le district de Shuanghu a été connecté au réseau électrique national, mettant ainsi fin aux problèmes de coupures de courant...
Dans l'ouest du Xizang du Nord, en raison de l'altitude plus élevée et du froid plus intense, la vie des éleveurs locaux est restée inchangée année après année. Depuis l'introduction et la mise en ?uvre de l'aide au Xizang par les entreprises centrales, la vie des éleveurs peut vraiment être décrite comme ? changeant rapidement ?.
Dans le passé, les rues du comté de Bangoin étaient des routes boueuses par temps de pluie, des routes glacées par temps de neige et des routes noires la nuit. En 2003, grace à l'aide de Sinopec, les routes Jijiangza et Xingfu ont été construites. Le long des deux larges et ordonnées routes en ciment, des lampadaires solaires ont également été installés. Lorsque les lumières s'allument le soir, les dizaines de lampadaires alignés le long de la route ressemblent à deux dragons jaunes enroulés au centre de la ville, s'étendant vers l'horizon.
En 2019, accompagné par l'Association des travailleurs venus en aide au Xizang de Beijing, je suis retourné dans le comté de Nyainrong. Auparavant, il n'y avait que quelques rangées de maisons en t?le et une ville dont l'échelle ne dépassait pas celle d'un petit village intérieur. Maintenant, la ville de Nyainrong, qui était autrefois construite avec des maisons de terre crue, est devenue une rangée de maisons tibétaines neuves et ordonnées.
La ville de Nagqu est située à une altitude de 4500 mètres, dominant les vastes terres de 430 000 kilomètres carrés de la ville de Nagqu. C'est la ville la plus haute du monde. Des ? lignes de vie ? du Xizang telles que le chemin de fer Qinghai-Xizang, la route Qinghai-Xizang et le pipeline de transfert de pétrole de Lhassa traversent cette ville. Dans mes souvenirs il y a plus de 30 ans, la ville de Nagqu était presque entièrement composée de maisons en t?le blanche, et on la surnommait ? la ville en t?le ?. Ces maisons en t?le avaient des toits minces et une mauvaise résistance au vent, ressemblant à des saunas en été et à des caves à glace en hiver. La ville entière n'avait pas d'électricité pendant la journée, et l'éclairage nocturne ne dépendait que des groupes électrogènes, et la durée de fonctionnement était de quelques heures chaque nuit, rendant la vie très inconfortable. Les routes poussiéreuses soulevées par les voitures, combinées à l'absence de système d'approvisionnement en eau et d'égouts, rendaient la ville extrêmement désordonnée. Aujourd'hui, la ville de Nagqu est une nouvelle ville moderne du haut plateau, avec des rues propres, des taxis pratiques, et des gratte-ciels alignés...
à la fin de l'année dernière, accompagné de quelques entrepreneurs, je suis arrivé à Nagqu de Beijing. Après avoir terminé la donation de mille poêles multifonctions portables à économie d'énergie pour le plateau, nous sommes montés au sommet de la gare de chemin de fer de Nagqu, qui compte de nombreux escaliers, pour prendre le train pour Lhassa. J'ai longtemps regardé le plus grand centre logistique du monde et le plus haut centre logistique du Xizang sous la gare. J'étais très ému ! J'ai vu d'immenses grues déchargeant des marchandises ferroviaires, une scène très animée. J'ai vu une ville de Nagqu en plein essor, et j'ai vu le haut plateau nord du Xizang en plein essor !
(Rédactrice : Estelle ZHAO)
