La jeune Tibétaine Padma Chodron retourne chez elle pour la grande cause de l'écologie
Padma Chodron, une jeune Tibétaine de 24 ans, n'a jamais autant souhaité la pluie que cette année.
"Les graines d'herbe ont été semées, mais il n'a pas plu pendant un demi-mois. Je ne pouvais pas bien dormir et j'étais si anxieuse". Au début du mois de juin de cette année, Padma Chodron et des villageois ont semé des graines de plantes herbacées dans la prairie de Tsomo, à une altitude d'environ 4400 mètres, dans le village de Gyaiwa, comté de Qusum, ville de Shannan, au Tibet. L'eau, qui est essentielle à la germination des graines et à l'irrigation, a fait défaut cette année. De plus, la saison des pluies a également été tardive, les précipitations ne se sont stabilisées qu'en ao?t.Mais maintenant, en voyant l'herbe pousser de plus en plus haut jour après jour, Padma Chodron a enfin pu se reposer un peu.
Padma Chodron a obtenu son dipl?me du collège agricole de Tianjin en 2020 et est actuellement responsable de la surveillance de la prairie et de l'obtention de données de recherche scientifique pertinentes. Ayant grandi dans le comté de Konggar, à Shannan, la scène des troupeaux de bovins et de moutons et de l'herbe verte n'a jamais manqué dans la vie de Padma Chodron. Cependant, pour diverses raisons, une partie de la prairie s'est dégradée, ce dont elle est douloureusement témoin. "En hiver, certains bovins et moutons manquent de fourrage et sont si affamés qu'ils mangent des bo?tes en papier".
En raison d'une grave désertification et d'une infestation de rongeurs, seules deux herbes peuvent pousser par mètre carré dans la prairie deTsomo, où Padma Chodron travaille. Les effets écologiques et économiques de la prairie se sont effondrés, et une restauration écologique est nécessaire de toute urgence.
Selon le plan expérimental, Padma Chodron doit se rendre dans la prairie tous les quinze jours pour obtenir diverses données, notamment la hauteur, la couverture et la densité de la végétation, le pH du sol, etc. La prairie est vaste et tranquille, et Padma Chodron peut s'en donner à c?ur joie tout en travaillant. En été, l'herbe verte est couverte de petites fleurs sauvages blanches. Au loin, on aper?oit une montagne aux sommets enneigés. "J'apporte de la nourriture et je déjeune ici. Après avoir mangé, je m'allonge sur l'herbe et je me sens comme un gardien de troupeau". Parfois, lorsque la pluie tombe à l'improviste, elle s'abrite sous un sac en plastique sur sa tête. De temps en temps, elle est toute mouillée, mais c'est aussi un autre genre de plaisir.
Sur le bureau de Padma Chodron, un guide d'expérimentation des prairies et des fourrages semble avoir été lu maintes et maintes fois. Pendant son temps libre, elle lit également des ouvrages professionnels autant que possible et envisage de poursuivre ses études à l'avenir.
Grace à la bonne croissance des espèces d'herbes supplémentaires dans la prairie et aux premiers résultats de la restauration écologique, les services gouvernementaux ont décidé d'étendre la zone de restauration de la prairie à 20 000 mu. Les prochains jours de travail de Padma Chodron seront plus chargés et plus satisfaisants.
"Le Tibet jouit d'un vaste territoire aux ressources abondantes. La première étape consiste à bien entretenir la terre. Je suis très heureuse d'appliquer ce que j'ai appris et de contribuer à la restauration écologique de ma ville natale." Padma Chodron espère que la portée et l'ampleur de ses projets seront encore élargies, et que sa ville natale deviendra de plus en plus belle, avec de l'eau et de l'herbe en abondance partout.
(Rédactrice : Estelle ZHAO)
