亚洲av无码码潮喷在线观看,亚洲一区无码内射不卡,а∨天堂在线手机版,久久人妻av中文系列

Un vieil homme Tibétain se rappelle de la vie heureuse qu' ?on a gagné non sans sacrifice?

Publié le 2021-06-18 à 17:42  |  China Tibet Online


Dongchuk en train de coudre un drapeau national.

? A l'époque, je croyais que Lhassa était tout ce qu'il y avait dans ce monde et que tout le monde vivait dans la misère et risquait d'être battu à mort demain par son propriétaire. Je ne me donnais jamais l'illusion d'une vie si heureuse telle qu'aujourd'hui. ? dit le vieil homme Dongchuk en scandant ses mots. Ses interlocuteurs essuient leurs larmes silencieusement.

Cet homme agé s'appelle Dongchuk et habite dans le village de Drolde dans le bourg de Drigu, comté de Tsomey, près de la ville de Shannan. Il est né en 1949 dans une famille de serfs. Dès sa prise de conscience pendant l'enfance, il suivait ses parents dans les rues de Lhassa pour mendier, menant une vie sans rien à manger, ni pour s'habiller. ? C'était sous le poids du lourd fardeau des imp?ts que mes parents se sont enfuis à Lhassa pour mendier ? explique le vieil homme.


Des drapeaux nationaux cousus par Dongchuk.

La vie sombre a finalement pris fin alors qu'il avait l'age de 10 ans. ? Il me semblait que soudainement, de nombreuses personnes parlaient de la réforme démocratique. Mais j'étais alors petit et je n'arrivais pas à y croire. Ce que j'ai bien entendu, c'est qu'on nous distribuerait des logements et du bétail. Et je me souviens très clairement que c'était le 28 mars. ? Le vieil homme accentue ici son ton. Il n'est pas en très bonne santé depuis ces dernières années. Mais malgré la perte de mémoire, les dates spéciales demeurent toujours fra?ches à son esprit.

Le gar?on ignorant a donc pris le chemin du retour avec ses parents. ? Nous sommes arrivés dans notre village quelques jours plus tard. Mais au début, personne n'osait aller chercher le don parce qu'on avait un peu peur. Ce n'est que lorsque l'administration du village nous a donné quatre vaches que nous avons cru que c'était réel ! Dans les jours suivants, nous avons eu aussi notre propre maison. Bien qu'elle ne soit pas grande, nous n'avions plus à passer la nuit blottis dans un coin avec d'autres mendiants, ni à souffrir du froid ? dit le vieil homme.

A l'age de 15 ans, Dongchuk s'occupait du bétail sur un paturage d'état. Il jouait à volonté avec les vaches et les moutons dans la prairie immense. ? Une grande liberté, j'étais joyeux chaque jour ? - le souvenir fait sourire le vieil homme - ? parce que j'avais de la nourriture à manger et le batiment pour me loger, et en plus, je pouvais toucher un salaire. ?


Dongchuk regardant une photo de sa famille prise devant le palais du Potala quand il était jeune (Dongchuk est le premier à droite).

Le jour de la Fête nationale en 1971, Dongchuk a participé au lever du drapeau national en tant que représentant des agriculteurs et des éleveurs, sur la place du palais du Potala. Tout secoué par la cérémonie solennelle, il se tenait encore sous le drapeau et ne s'en allait pas alors que la foule se dispersait après le rituel. Il a mesuré les dimensions du drapeau avec ses mains et les a retenus par c?ur. ? Le drapeau national représente l'état, donc il me rassure. ? A ces mots, le vieil homme affiche une expression plus vivante avec les plis de ses yeux prenant également vie.

De retour chez lui, Dongchuk s'est mis au travail. Son premier drapeau national lui a demandé plusieurs jours. Malgré la couture un peu grossière et la taille inexacte, il l'a dressé sérieusement sur le toit de son ancienne maison. Pour lui, le drapeau national est un honneur et une croyance.

Afin d'améliorer l'efficacité et la qualité, il a ensuite acheté une machine à coudre. Désormais, la chose la plus importante pour lui est de coudre le drapeau national avec sa table de couture.

En 1977, sa famille s'est déplacée dans un nouveau batiment. Encore une fois, il a érigé avec solennité le drapeau national fait par lui-même sur le toit.

En 50 ans écoulés, il a cousu plus de 200 drapeaux nationaux. Sous son influence, tous les ménages du village de Drolde, situé à une altitude de 4600 mètres, ont chacun un drapeau national flottant au vent sur le toit. ? Il a été hospitalisé il y a peu de temps. Même condamné sur le lit, il envisageait de retourner à la maison le plus t?t possible pour coudre le drapeau national. ? reproche doucement Shiruo Lhamo, son épouse.

L'histoire de ce vieil homme s'est fait conna?tre plus largement ces deux ans. ? Je ne cherche pas la gloire, ni l'argent. Je donnerai un drapeau national à tous ceux qui viennent. J'espère qu'ils n'oublient jamais que la vie heureuse d'aujourd'hui a été durement gagnée. ? déclare-t-il.

Maintenant, le vieil homme fait un tour de Lhassa chaque année. ? A chaque endroit de Lhassa, je le compare avec son apparence d'autrefois. Cela fait, je me sens particulièrement heureux. ? poursuit-il.

En marge de l'interview, le vieil homme rappelle que dans son enfance, les mendiants sont omniprésents et qu'il semble que tout le monde portait un visage souffrant. ? Il para?t que rien ne pourrait éclairer cette vie tellement sombre. C'est la raison pour laquelle j'aime le plus l'électricité car même au soir, il y a de la lumière. Elle nous a livré la clarté. ? dit-il.

(Rédactrice : Claire SHENG)

    • <sup id="oooo0"></sup>
    • <nav id="oooo0"></nav>
    • <small id="oooo0"><menu id="oooo0"></menu></small>