Retour d'un collégien au Tibet : il peut y avoir un grand sentiment d'accomplissement dans la culture des légumes
"Avec la ceinture de protection des arbres verts, plus de 40 sortes de légumes sont cultivés dans la base, et plus d'un million de kg de légumes peuvent être produits en un an." "Les connaissances acquises à l'école peuvent être appliquées ici tandis que j'en apprends de nouvelles. Dans l'ensemble, travailler ici est très bien", a déclaré Tashi Wangyal, gestionnaire technique de la base d'ingénierie du "panier de légumes" dans le comté de Luntse, ville de Shannan.
La base du projet "panier de légumes" du comté de Luntse, dans la ville de Shannan, est située dans l'arrière-pays de la plus grande plantation artificielle de forêt d'argousier au monde. Le comté de Luntse, situé au sud de la ville de Shannan, dans la région autonome du Tibet, est en fait un comté de haute altitude et de basse température, avec une chute spectaculaire de la température du jour à la nuit. Dans cet environnement, la plupart des légumes sont difficiles à bien récolter. "Avant, nous cultivions des pommes de terre, des navets et d'autres légumes dans ma famille, mais la récolte dépendait presque entièrement de la météo. La serre est bien meilleure pour la culture des légumes", a déclaré Tashi Wangyal.
Né en 1996 dans le comté de Luntse, Tashi Wangyal, dans sa planification de vie ne s'attendait pas à avoir affaire à des légumes. En 2018, pendant la préparation de l'examen des fonctionnaires, Tashi Wangyal a appris que la base locale du projet "panier de légumes" recrutait, et s'est rendu à l'entretien avec une mentalité d'essai. Je ne pensais pas que c'était une décision qui le rendrait complètement lié à la culture de légumes.
"Au début, je pensais que c'était une chose simple de planter des légumes. Des graines et de l'eau suffiraient à faire le travail. Pourtant, je me suis trompé. Je suis venu ici, mais j'ai découvert qu'il y avait encore beaucoup à apprendre. "C'est très satisfaisant de voir les légumes pousser et fleurir, et tous les jours on voit des légumes en abondance", dit Tashi Wangyal.
"Le Tibet a une grande différence de température entre le jour et la nuit, donc la température et l'humidité dans le hangar doivent être strictement contr?lées dans une fourchette déterminée. L'espacement entre les graines ne peut être ni trop clairsemé ni trop dense..." En marchant dans la serre pleine de tomates, Tashi Wangyal a commencé à donner aux reporters un cours sur la plantation en serre. Il riait et se taquinait lui-même : "Maintenant je vois que la vraie ma?trise des techniques de culture n'a rien à voir avec les mots des livres !"
Comme la plupart des jeunes, Tashi Wangyal aime mettre à jour son statut quotidien sur Wechat, une application chinoise de médias sociaux. "Parfois, j'envoie des photos de mes légumes cultivés par moi-même à mes amis. Mes anciens camarades dans l'université seront surpris et émerveillés par ma réussite", dit-il avec un sourire timide.
Tashi Wangyal apprend vite, de la technologie à la gestion. La base compte désormais six étudiants comme lui, qui sont tous retournés dans leur ville natale. Grace aux efforts de cette équipe d'étudiants, les revenus de la base végétale augmentent d'année en année, et la valeur de la production annuelle atteint 8 millions de yuans.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)
