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Dans le district de Dagzê : une grand-mère tibétaine pas comme les autres

Publié le 2019-07-26 à 10:55  |  China Tibet Online


Grand-mère Chilie, avec sa fille cadette et sa petite-fille.

Son profil :

Chilie est née en 1935. Elle habite dans le village de Baina (bourg de Deqing, district de Dagzê, Lhassa). Avant la réforme démocratique, toute la famille de Chilie, y compris ses parents et sa petite s?ur, étaient des serfs du Manoir de Baina relevant du monastère de Ganden. Après la réforme démocratique, Chilie a pu commencer une vie nouvelle et retrouver sa liberté. Aujourd'hui, Chilie est grand-mère et vit dans une grande famille heureuse.

Au mois d'avril, le soleil du printemps brille au dessus de la ferme de Chilie, habitante du village de Baina (Dagzê). Ses petits-enfants aiment rester auprès de leur grand-mère pour écouter ses histoires...

Avant 1959, les quatres membres de sa famille travaillaient jour et nuit dans le moulin à eau du Manoir de Baina. Ils recevaient seulement du tsampa comme rémunération et se nourrissaient à peine. Une vie pareille semble pénible, mais le travail dans le moulin à eau était considéré par les serfs comme un travail ? bien rémunéré ?.

Afin de pouvoir exercer ce travail, la famille de Chilie a d? louer 8 mus (0,53 hectare) de terres agricoles du manoir et offrir 40 kes (560 kilos) de vivres au propriétaire chaque année. A l'époque, la production d'orge tibétain était extrêmement basse, parfois ils ne pouvaient en récolter qu'environ 30 kes. Il n'était donc pas étonnant que la famille soit toujours criblée de dettes. C'est aussi pourquoi les parents de Chilie tournaient le moulin à eau sans repos.

Quand Chilie a eu 9 ans, sa mère est tombée malade, sans doute à cause de l'inhalation de poussières. Dépourvue d'un traitement médical et de médicaments, très chers à l'époque, sa mère n'avait pas d'autre choix que de souffrir de la maladie. Elle n’a malheureusement pas survécu.

Dix ans plus tard, c'est son père qui est tombé malade. Au décès de son père, la gestion du moulin à eau a été reprise par une autre personne. Chilie, alors agée de 19 ans a d? déménager avec sa petite soeur de leur ? maison luxieuse ? située à c?té du moulin et dotée de deux piliers. Elles ont

d? faire le ménage chez un petit noble de Boronggang, à Bainagou.

Au printemps et en été, les deux filles coupaient du bois afin de s'offrir des céréales. En automne et en hiver, elles faisaient le ménage. Selon les règlements infligés aux serfs du Manoir de Baina, elles avaient l’obligation de travailler sans rémunération pendant six jours chaque année, en plus de deux jours de travaux de réparation de digues. A l'occasion des événements religieux et du Nouvel An, leur travail était de chercher des branches de cyprès à la montagne et d'en transporter deux fagots sur le dos pour faire de la fumée.

5 ans plus tard, les deux filles ont un jour été informées par les gens extérieurs qu'elles avaient été libérées.

A la fin de la même année, une campagne de réforme agraire a été lancée dans le comté de Dagzê. Désormais, les terres des propriétaires rebelles ont été confisquées. Les terres de ceux qui n'ont pas participé à la révolte ont été achetées par le gouvernement et distribuées aux serfs émancipés.

Après la réforme démocratique, Chilie et sa soeur se sont vues distribuer 8 mus de terres et se sont mariées l'une après l'autre ...

à midi, Cangmula, la fille cadette de Chilie, est entrée dans la cour. Vêtue d'un T-shirt aux manches longues, elle avait les joues toutes rouges car elle venait d'accomplir son obligation de plantation d'arbres et elle était rentrée pour préparer le déjeuner. Le village est en train d'organiser une plantation collective d'arbres dans le cadre d'un projet de rétablissement écologique de Bainagou initié par le gouvernement.

Baina, ville natale d’Agudunba, un personnage folklorique tibétain, est en train de construire une zone touristique centrée sur le site d'Agudunba. La zone s'appuie sur les bases de loisirs de la ville de Lhassa, sur la cueillette des fraises, et sur l'artisanat ethnique autour des statues en cuivre. Après l'achèvement du projet mentionné, différents éléments de développement seront réactivés afin de fournir plus d'emplois et d'ouvrir une voie d'enrichissement aux habitants du village de Baina.

(Rédactrice : Claire SHENG)

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