La République démocratique du Congo (RDC) conna?t actuellement la propagation du virus Ebola dans les grandes villes, selon l'organisation non gouvernementale Médecins sans frontières (MSF).
L'MSF a indiqué le 3 décembre dernier que la ville de Butembo (nord-est), avec une population de près d'un million d'habitants, fait parties des villes les plus récemment affectées.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait savoir jeudi dernier que 35 nouveau cas avaient été signalés dans le pays en date du 4 décembre, dont deux à Butembo, huit à Katwa et deux à Kalunguta, ces deux dernières communes se situant à proximité de la ville.
"Nous sommes très inquiets de la situation épidémiologique dans la région de Butembo. Nous savons maintenant que cette épidémie durera et que nous devons faire plus d'efforts pour la contr?ler", a martelé John Johnson, coordinateur de projets de MSF à Butembo.
Vendredi, les données publiées par l'OMS ont montré que le bilan d'Ebola en RDC avait atteint 489 cas, avec 441 cas confirmés et 232 morts.
L'OMS a exprimé sa confiance sur le fait que "l'épidémie peut être contr?lée et annihilée" avec des mesures de santé publique éprouvées et les outils disponibles, tels que le vaccin et la thérapeutique.
La RDC avait déclaré en ao?t dernier une nouvelle épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola dans la province du Nord-Kivu, la 10e épidémie en 40 ans.
La situation critique dans le pays a abouti à des mesures de précaution du c?té de ses pays voisins comme l'Ouganda, tandis que les deux pays avaient coordonné des efforts médicaux pour lutter ensemble contre la fièvre hémorragique.
Le virus Ebola est extrêmement contagieux et cause une série de sympt?mes dont la fièvre, les vomissements, la diarrhée, les malaises généraux et, dans beaucoup de cas, des saignements internes et externes.
Son taux de mortalité est extrêmement haut selon l'OMS, de 50% à 89% selon le sous-type du virus.