Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), partenaire du développement du Botswana, s'est engagé à soutenir la promotion et la protection des droits de l'Homme dans le pays, a déclaré mercredi un haut responsable gouvernemental.
Nonofo Molefhi, ministre des Affaires présidentielles, de la Gouvernance et de l'Administration publique du Botswana, a fait cette déclaration lors de son discours d'ouverture à un symposium sur l'Institution nationale de défense des droits de l'Homme (INDH) du pays à Gaborone, la capitale du Botswana.
"Ce symposium intervient à un moment opportun, alors que notre pays a progressé dans la transformation du Bureau du médiateur du Botswana en une institution hybride chargée de la promotion et de la protection des droits de l'Homme", a-t-il déclaré.
En 2014, le Botswana s'est engagé à élargir le mandat du médiateur en y intégrant un mandat relatif aux droits de l'Homme, après que son gouvernement avait accepté les recommandations formulées lors du deuxième cycle d'examen par le Mécanisme d'examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l'Homme (CDH) des Nations Unies à Genève en 2013.
L'une des recommandations était que le Botswana crée une institution nationale de défense des droits de l'Homme conforme aux Principes de Paris, recommandation répétée lors du troisième cycle de l'EPU en janvier 2018.
"A cette fin, le gouvernement du Botswana et le PNUD ont signé un programme de quatre ans visant à soutenir le respect des droits de l'Homme, l'accès à la justice et les projets d'autonomisation des jeunes et des femmes, ce qui contribuera à l'élargissement du mandat du médiateur", a indiqué M. Molefhi.
Cette initiative entra?nera, entre autres, la modification de la loi sur le médiateur, a-t-il ajouté.
Le PNUD assiste le pays d'Afrique australe avec des financements indispensables à la recherche sur les questions relatives aux droits de l'Homme et à la création de l'institution, a déclaré Jacinta Barrins, coordinatrice du PNUD au Botswana, ajoutant qu'un groupe de citoyens du Botswana suivent actuellement des formations intensives sur le sujet à Genève.