Face à des regards vides, tête secouées et sourcils froncés, le président américain Donald Trump a prononcé mardi un discours à la 73e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, louant sa politique extérieure "les Etats-Unis d'abord" et sa position commerciale tout en attaquant la mondialisation.
M. Trump a mis l'accent sur son engagement à "placer la souveraineté devant toute gouvernance mondiale" et a défendu ses décisions diplomatiques très controversées.
Le président américain a condamné plusieurs organisations et traités internationaux, tels que le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies, la Cour pénale internationale et l'accord nucléaire iranien, qui ont vu le retrait ou les sanctions de son administration.
M. Trump a condamné, entre autres, l'Iran, le Venezuela et l'Allemagne, faisant l'éloge des nouvelles sanctions annoncées mardi par les Etats-Unis contre le pays d'Amérique du Sud.
A propos de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), M. Trump a rappelé que sa réunion avec le dirigeant suprême du pays, Kim Jong Un, avait été productive. Cependant, il a ajouté que les sanctions contre le pays demeureraient "jusqu'à ce que la dénucléarisation se produise".
Ce discours a été ponctué par "des applaudissements polis, modérés", selon plusieurs médias.
Il s'agissait du second discours prononcé par M. Trump devant une session de l'Assemblée générale des Nations Unies depuis son arrivée au pouvoir en 2017. F