Zhang Ming, chef de la mission diplomatique chinoise auprès de l'Union européenne (UE), a déclaré vendredi que peu importe le type d'étiquettes accordées aux efforts d'assistance de la Chine, le pays continuerait d'aider les autres à combattre le nouveau coronavirus et à sauver autant de vies que possible.
M. Zhang a indiqué lors d'une conversation avec les Amis de l'Europe, un groupe de réflexion basé à Bruxelles, que "le COVID-19 est une tragédie humaine, pas un terrain de jeu pour la politique".
"Comme l'OMS l'a souligné, nous luttons à la fois contre la pandémie et l'infodémie. La désinformation est un ennemi pour nous tous et devrait être abordée par nous tous. Dès le début, la Chine a beaucoup souffert de la désinformation", a-t-il indiqué.
"Dans les moments les plus difficiles de la lutte contre le virus, la Chine a re?u une aide aimable de l'Europe", a-t-il poursuivi, notant qu'elle était largement couverte par les médias chinois et appréciée hautement par le peuple chinois.
"Personne n'a dit que c'était de la générosité politique (ou) quoi que ce soit du même genre", at-il dit.
"Et l'aide de la Chine à l'Europe, comme l'aide de l'Europe à la Chine, est un signe de solidarité, et non de calcul politique", a-t-il souligné.
L'envoyé chinois a déclaré qu'en dehors de l'Europe, la Chine coopérait également avec l'Afrique et d'autres régions vulnérables. L'UE fait des choses similaires, a-t-il dit, ajoutant que les actions des deux parties visaient à servir le bien public, et non un jeu géopolitique.
En cette période difficile, le diplomate chinois a appelé à la solidarité au lieu d'un calcul politique pour lutter conjointement contre l'épidémie.
"Nous ferions mieux d'oublier la politique maintenant ; nous vivons un moment très spécial. Nous sommes dans une bataille, une bataille entre l'homme et le virus. Nous ne pouvons pas simplement commencer une autre bataille, une bataille entre un groupe d'hommes et un autre."
"Quel que soit le type d'étiquettes mises sur les efforts de la Chine, nous continuerons à faire la bonne chose, c'est-à-dire, à tendre la main et à sauver autant de vies que possible", a déclaré M. Zhang. "C'est ce qui compte vraiment."
(Rédactrice : Lucie ZHOU)