Mao Shengyong, porte-parole du Bureau national des statistiques de Chine (BNS), a annoncé le 14 mars à Beijing que la Chine demeure le plus grand pays en voie de développement du monde, quelques jours après la publication d’un coefficient d’Engel qui est passé au-dessous de 30% en 2017 pour la Chine, soit une baisse de 3,7% par rapport à l’année 2012.
Le coefficient d’Engel calcule la part du revenu allouée aux dépenses alimentaires. Avec cet indice, les pays sont considérés comme pauvres lorsque ce coefficient passe au delà de 59%, et de pays riches lorsqu’il se situe entre 20% et 30%.
En 2017, le coefficient d’Engel de la Chine est passé à 29,3%, selon le BNS, mais les autres indications sur le revenu moyen, le PIB moyen, le niveau d’éducation, l’espérance de vie de la population, ou bien encore la répartition du revenu national ne justifient pas l’appartenance de la Chine au club des pays riches, a indiqué M. Mao.
Malgré sa taille économique, qui est la deuxième plus large au monde, le PIB moyen de la Chine est inférieur à 9000 dollars américains (calculé avec un taux de change moyen des places financières mondiales), ce qui représente un niveau assez bas dans le monde.
Mao Shengyong a rappelé que la Chine resterait encore longtemps dans la phase préliminaire du socialisme, et qu’elle demeure à ce jour le plus grand pays en voie de développement du monde, deux positions inchangées en référence au rapport présenté par le secrétaire général Xi Jinping au 19e Congrès du Parti communiste chinois en octobre dernier.
(Rédactrice: Caroline)