Une ? petite forêt ? pousse à Nagqu, à 4 500 mètres d'altitude au Tibet
Nous vivons sur la prairie de Changtang depuis des générations, mais je n'ai jamais vu d'arbre quand j'étais jeune. Plus tard, je suis allé à Lhassa pour voir un arbre. Dans nos mots, le sentiment que j’ai eu à ce moment était ? yagudu ? (en tibétain, ? bon ?) ?, a dit Sherab, 52 ans, qui est maintenant responsable de l'arrosage des semis de la base de la société Nagqu Yili Ecological Technology Co., Ltd., qui compte 300 000 arbres.
L'altitude moyenne de Nagqu est d'environ 4500 mètres, et le climat est rude. Auparavant, c'était l'une des rares villes de Chine sans arbres.
Mais les habitants de Nagqu ont toujours rêvé de voir plus de vert. Dans les années 1990, les techniciens forestiers de Nagqu ont établi une base d'essai de plantation d'arbres de 2 mu. Mais cette plantation expérimentale de saule alpin, de branches de cyprès d'eau, d'argousier, etc., a eu peu d'effet.
En 2007, Nagqu a introduit 20 épicéas, 10 peupliers de Beijing de Lhassa et 30 saules alpins de Suoxian. Parmi eux, 13 épicéas ont survécu et 1 peuplier de Beijing a survécu. ? Ces 14 arbres sont les plus agés à Nagqu ?, a déclaré Ladun, chef de la section de reboisement du Bureau des forêts et des herbes de la ville de Nagqu.
Selon Kelsang Chodron, doyen adjoint et ingénieur supérieur de l'Institut des sciences forestières de la région autonome du Tibet, Nagqu a des vents forts et des dégats de gel irréguliers, ce qui explique pourquoi les plants ont de la difficulté à prendre racine, et il est difficile pour le sol de retenir l'eau et les engrais. De plus, les forts rayons ultraviolets sur le haut plateau et la basse température du sol entra?nent la formation par les feuilles d'un ? drain physiologique ?.
Kelsang Chodron dit que les techniques de boisement conventionnelles rendent difficile la survie des arbres plantés à Nagqu.
Dans la base écologique, on peut voir des installations telles que des serres pour les semis de pépinière, des barrières contre le vent et des enclos d'arbres pour le réchauffement par l'eau stagnante.
Dans le complexe du gouvernement de la ville de Nagqu, le Bureau des sciences et de la technologie, des maisons de retraite et d'autres institutions, l'épicéa le plus haut qu’on peut voir mesure plus de 2 mètres, et une partie d’entre eux produit des pommes de pin, ce qui montre que la plantation d'arbres à Nagqu a déjà pris une certaine ampleur.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)
