Lutte contre la désertification : le Tibet dépasse son objectif pour le 13e plan quinquennal
En photo : la forêt de protection sur les rives de la rivière Yarlung Zangbo.
La région autonome du Tibet se situe à la frontière sud-ouest de la Chine et au c?ur du plateau Qinghai-Tibet. A une altitude moyenne de plus de 4000 mètres, cette région a un climat sec et froid. Les forêts et les prairies y sont inégalement réparties et le taux de couverture forestière et de la végétation de prairie est plut?t bas.
En photo : la forêt de protection sur les rives de la rivière Yarlung Zangbo.
La 5e observation nationale de la désertification en 2015 a montré que la superficie des terrains désertiques au Tibet s'élevait à 21,5836 millions d'hectares, représentant 17,9% de la surface totale de la région. Ces chiffres amènent le Tibet en 3e dans l'ensemble de la Chine. La région disposait alors d'environ 2,4 millions d'hectares de sols désertifiés, répartis dans les 74 comtés (villes, districts) des 7 préfectures (villes), à restaurer.
En photo : les carrés d'herbe contre la désertification.
Avec un investissement de 523 millions de yuans, le Tibet a mené à bien ses divers projets de lutte contre la désertification, couvrant une superficie de 139 300 hectares. Cela signifie que ses taches de traitement des terres désertiques prévues pour la période du 13e plan quinquennal (2016-2020) ont été bien accomplies et ont même dépassé les attentes.
Sur le plan du mécanisme de traitement, un ensemble de techniques de prévention et de contr?le de la désertification des vallées, consistant à bloquer la source des sables, à atténuer les vents, à consolider les sables mouvants et à multiplier la végétation, a pris forme. Le modèle de travail est basé sur le principe d'?installations hydrauliques en premier, divers mesures de travaux les suivent de près et la fixation biologique à réaliser?. Une variété de solutions mécaniques de stabilisation des sables telles que les carrés d'herbe, les branches d'arbre, les graviers, la barrière de filets de nylon et la démarche biologique en combinant arbres, arbustes et herbe ont toutes été démontrées et promues. La région a réussi à introduire un lot de plantes psammophytes et à multiplier des arbres anti-désertification locaux, permettant ainsi d'obtenir un soutien technologique afin d'accélérer la lutte contre la désertification.
En photo : les carrés d'herbe contre la désertification.
(Rédactrice : Claire SHENG)
