? Je viens d'ici, avant, en hiver, parfois, je quittais cet endroit pour faire des petits boulots. Je reste à la maison quand il n'y a pas de travail. Maintenant, j'ai un nouvel emploi. ? Tsering Lhundrup, 29 ans, vit dans le village de Qangga, dans le canton de Qangga du district de Lhundrup, à Lhassa. Cette année, il a une nouvelle identité : il est membre de l'unité de la milice de protection des grues à cou noir. Pour lui, cette identité pourra non seulement résoudre le problème de l'absence de travail en hiver, mais lui permettra aussi de réaliser son rêve d'enfance.
? J'aime beaucoup les grues à cou noir. Le plus heureux chaque année est de les voir revenir de loin en hiver ?, dit Tsering Lhundrup aux journalistes avec un sourire. En entendant dire que le district mettrait en place une unité de la milice de protection des grues à cou noir, il a été le premier à aller se renseigner. Après avoir appris qu'il avait été inclus dans l'équipe, toute la famille était très fière de lui.
Zhao Rui, capitaine de l'unité de milice de protection des grues à cou noir, a dit : ? Nous effectuons principalement des patrouilles quotidiennes, et nous nous assurons de patrouiller deux fois par semaine, pour superviser et arrêter la chasse illégale et le déversement de déchets dans la réserve. Lorsque les touristes dérangent les oiseaux migrateurs, on pourra les empêcher à temps. En cas d'accident d'animaux sauvages, on pourra donner les premiers soins dès que possible. ?
La création officielle de cette unité de milice de protection des grues à cou noir marque également une étape solide dans l'exploration du modèle ? milice + protection écologique ? dans la zone sous la responsabilité de la police de Lhassa.
(Rédactrice : Claire SHENG)