Du 28 au 29 ao?t, le septième symposium central sur le travail du Tibet s'est tenue à Beijing, et le président Xi Jinping a assisté à la réunion et a prononcé un discours important.
En tant que chercheur en tibétologie et membre du neuvième groupe de cadres venu en aide au Tibet des bureaux du gouvernement central de Chine, j'ai mené des recherches dans les districts de Nyima, Shuanghu et Shantsa de la ville de Nagqu, dans la région autonome du Tibet, et je me suis profondément rendu compte que les zones de très haute altitude sont des ? endroits qui mettent à l'épreuve les limites physiologiques humaines ?. Le climat ici est mauvais, et la vie des cadres et des masses n'est pas facile. Surtout le district de Shuanghu, en tant que district le plus haut du monde, est isolé et éloigné, les transports y sont peu pratiques, la pression atmosphérique y est basse toute l'année, le manque d'oxygène est sévère, et la mauvaise qualité de vie est inadaptée à la survie humaine. De plus, le district de Shuanghu est situé dans la zone centrale de la réserve naturelle de Changtang. Il possède de majestueuses montagnes et glaciers enneigés, des lacs parsemés, des paturages illimités, des antilopes tibétaines, des yaks sauvages, des anes sauvages tibétains et de nombreux autres animaux sauvages : c'est actuellement la plus haute réserve naturelle de Chine. L'écologie ici est extrêmement fragile. Une fois endommagé, il ne pourra pas se remettre ou il sera extrêmement difficile de le faire.
Compte tenu de cela, j'accorde une attention particulière à l'importante déclaration sur la protection écologique du plateau Qinghai-Tibet faite dans l'important discours du président Xi Jinping. Le président Xi Jinping a avancé l'argument selon lequel ? la protection écologique doit occuper la première place ?, offrant un suivi fondamental pour la protection écologique du Tibet dans la nouvelle ère.
Ces dernières années, la région autonome du Tibet a été parmi les premières à adhérer au concept de protection écologique, à combiner les travaux de lutte contre la pauvreté avec les travaux de protection écologique, et à mettre en ?uvre le projet ? Relocalisation écologique à très haute altitude ?. Il s'agit d'une politique de réduction de la pauvreté et de relocalisation pour les communautés vivant dans la zone où ? la vie humaine est interdite ?, à savoir au-dessus de 5000 mètres d'altitude sur le plateau Qinghai-Tibet.
En juin 2018, les habitants du village de Jialing Jiadong et du village de Zangqu, dans le canton de Rungma du district de Nyima, dans la ville de Nagqu, ont été déplacés d'une altitude moyenne de 5000 mètres au village de Gachong, dans le canton de Gurum du district de Doilungdêqên, dans la ville de Lhassa, au Tibet. En décembre 2019, les bergers du canton de Gacuo, du canton de Yaqu et du canton de Cuozhe Qiangma dans le district de Shuanghu ont déménagé dans le village de Senburi, dans le canton de Gangdoi, dans le district de Gongga de la ville de Shannan. Le site de réinstallation est situé sur la rive nord de la rivière Yarlung Zangbo à une altitude moyenne de 3 600 mètres. Le gouvernement y a construit des appartements de manière unifiée, avec des infrastructures complètes telles que l'eau et l'électricité, afin d'encourager les personnes déplacées à s'engager dans des emplois de l'industrie visant la réduction de la pauvreté tels que la plantation, l'élevage et la transformation, la logistique commerciale, les services d'entretien ménager, la gestion immobilière et les services touristiques.
Tout cela a réalisé une amélioration considérable de la production et des conditions de vie des immigrants écologiques, augmentant leur sentiment de satisfaction, de bonheur et de sécurité. à travers la mise en ?uvre du projet ? Relocalisation écologique en extrême haute altitude ?, l'objectif gagnant-gagnant de sortir les gens du nord du Tibet de la pauvreté et de protéger la Réserve naturelle nationale de Changtang a été atteint.
Nous devons pleinement comprendre l'importance et l'urgence de la protection écologique sur le plateau Qinghai-Tibet dans le cadre du travail national sur le Tibet. Il est nécessaire d'établir fermement le concept de ? l'eau bleue et les montagnes vertes sont des richesses ? et d'? insister sur la priorité de la protection écologique ?, et de protéger la vie et les arbres du plateau, des milliers de rivières et de montagnes, en faisant des efforts pour faire du plateau Qinghai-Tibet un plateau de civilisation écologique national et même international.
(Zhou La/Contributeur spécial du Chine Tibet Online, vice-doyen de l'Institut de tibétologie de l'Université des Minzu de Chine)
(Rédactrice : Lucie ZHOU)