Eau claire et rive belle... le lac Pangong est entre de bonnes mains
En partant du comté de Rutog, à Ngari, dans la région autonome du Tibet, notre voiture avance sur la route nationale 219 sur environ 12 kilomètres. Ciel bleu en vue, montagnes sinueuses au loin... nous sommes arrivés au lac Pangong (ou Pangong Tso).
C'est un lac typique alimenté par un fleuve, et aussi un lac unique, car il n'y a de l'eau salée qu'à l'extrémité ouest. On y trouve l'?le aux oiseaux la plus haute en terme d'altitude du monde. On y trouve plus de dix espèces d'animaux protégées au niveau national de Chine, comme la grue à cou noir, la gazelle tibétaine, la mouette rieuse et le schizothorax nu des plateaux, etc.
Afin de protéger les eaux claires et la beauté de la rive, on a créé en 2002 la Réserve naturelle des zones humides de Pangong Tso au niveau de la région autonome du Tibet, ensuite en 2004 le Parc forestier national du lac Pangong, et finalement en 2007 l'Organisation de gestion de la réserve naturelle.
La réserve naturelle de la zone humide du lac Pangong compte six stations de conservation et de gestion, dont la station de gestion du Pugulalong. Le surveillant (protecteur de la zone humide) Sonam Dawa et 39 agriculteurs et bergers locaux effectuent des patrouilles régulières dans la zone surveillée de la réserve naturelle de la zone humide du lac Pangong pour intervenir contre toute activité illégale comme la pêche illégale ou le vol d'?ufs d'oiseaux.
Il n'est jamais facile de patrouiller dans cette réserve naturelle d'une altitude moyenne de 4240 mètres et d'une superficie totale de 56303,22 hectares. "Pour une si grande zone de patrouille, il nous faut une journée entière de route pour en couvrir tous les coins".
Ils se penchent pour ramasser les ordures abandonnées par le lac, protègent les oiseaux qui se reproduisent sur l'?le aux oiseaux, protègent les poissons migrateurs qui frayent, entretiennent les arbres qui poussent au bord du lac... 12 ans d'exposition au soleil br?lant et au vent violent ont laissé de profondes rides sur le visage bronzé de Sonam Dawa.
"Avant, il n'y avait pas de batiments au bord du lac. Les oiseaux étaient très proches des êtres humains. Comme le Pangong Tso devenait de plus en plus populaire, de plus en plus de touristes affluaient, les oiseaux s'enfuient maintenant quand ils voient des gens. Grace à ces années de patrouille, les oiseaux peuvent à nouveau vivre paisiblement ici." Sonam Dawa a dit que maintenant, les hommes et la nature s'entendent de plus en plus harmonieusement.
La qualité de l'eau, de l'air, du sol et de la végétation de Pangong Tso et de ses environs a été considérablement améliorée par la mise en place d'une gestion quotidienne des patrouilles et d'un projet de protection et de restauration écologique. Selon le communiqué environnemental de la région autonome du Tibet en 2019, la qualité de l'eau du lac Pangong répond généralement à la norme de classe II, à voir la Norme de qualité environnementale pour les eaux de surface (GB3838-2002) et la Méthode d'évaluation de la qualité environnementale pour les eaux de surface (Trial).
(Rédactrice : Claire SHENG)
