La vie du garde forestier du parc national du Potatso de Shangri-La
Dans le parc national du Potatso de Shangri-La, les magnifiques paturages verts avec de l'eau et de l'herbe en abondance, les paturages des zones humides avec des fleurs en fleurs et les lacs de montagne formés par des ruisseaux ruisselants constituent une belle image naturelle. Ici, le ciel est haut et les nuages sont purs, et la conception d'une coexistence harmonieuse entre l'homme et la nature est exactement une réalité.
Avec la popularité croissante du parc national du Potatso, les revenus de la population locale ont également augmenté progressivement. Dukye Qilin est membre du groupe du village de Luorong du comité du village de Hongpo, ville de Jiantang, ville de Shangri-La. Comme d'autres Tibétains, il fait pa?tre et plante de l'orge tibétaine. La différence est que Dukye Qilin a une deuxième occupation - celle de garde forestier écologique.
En photo : Dukye Qilin, garde forestier du parc national du Potatso.
à la fin des années 1990, la famille du Dukye travaillait dur et ne gagnait qu'environ 4 000 yuans (500 euros) par an. "Pour gagner notre vie, nous devions aller dans les montagnes, couper des arbres, vendre du bois et chasser." Rappelant le passé, Dukye Qilin a déclaré que l'exploitation forestière et la chasse avaient nui au bon environnement écologique.
Depuis 2006, le gouvernement local a commencé à explorer la construction de parcs nationaux conformément aux principes de "direction par le gouvernement, protection prioritaire, exploitation limitée avec franchise, béatification communautaire et supervision sociale".
En janvier 2015, le parc national du Potatso a été officiellement inscrit comme l'une des zones pilotes du parc national de Chine. Afin de protéger et de normaliser la gestion, le mode de production traditionnel et le mode de gestion touristique des résidents de la communauté seront affectés. Afin d'équilibrer correctement la construction des parcs nationaux et le développement des communautés, et de protéger pleinement les intérêts des populations autochtones, la préfecture autonome tibétaine de Dêqên a publié le plan de mise en ?uvre du parc national du Potatso pour bénéficier en retour du développement des communautés, et a mis en place un mécanisme de compensation écologique communautaire. Chaque année, la société d'exploitation prélève des fonds spéciaux sur les recettes de l'industrie du tourisme pour compenser directement les communautés sur le plan économique et résoudre de manière appropriée les difficultés d'emploi des villageois locaux.
Selon un membre du personnel de l'administration du parc, le mode de priorisation du développement écologique puis social a non seulement permis d'augmenter les revenus de la communauté, mais aussi de la sensibiliser à la protection de l'environnement naturel.
Aujourd'hui, la famille de Dukye re?oit un fonds de compensation écologique communautaire selon les normes en vigueur ; Dukye a un revenu fixe chaque mois en tant que garde forestier ; leur famille possède plus de 30 yaks. En 2019, le revenu annuel cumulé a atteint plus de 100 000 yuans (12 600 euros).
"L'environnement naturel s'améliore de plus en plus, et nos revenus augmentent également. Maintenant, nous pouvons souvent voir des animaux sauvages lorsque nous parcourons les montagnes, et de nombreux animaux qui étaient presque éteints ont maintenant refait surface". Dukye Qilin a déclaré aux journalistes avec un sourire que sa famille plante et élève son troupeau dans le parc national, protège l'environnement et "va travailler" dans le parc.
(Rédactrice : Claire SHENG)
