La zone de boisement sur la montagne Nanshan à Lhassa, au Tibet, atteint 234 hectares
Le projet de boisement et d'écologisation de la montagne Nanshan à Lhassa a été lancé en 2012. Ce projet prévoit de transformer la zone centrale de Nanshan en parc forestier urbain de Lhassa, afin de parvenir finalement à un contr?le efficace de la perte de sol et d'eau, et d'améliorer la capacité de conservation de l'eau et la richesse de la biodiversité.
La ville de Lhassa a mené des expériences de boisement artificiel au printemps, pendant la saison des pluies et en automne dans différentes régions de Nanshan et à différentes altitudes et dans des sites de différentes conditions. Jusqu'à présent, la zone de boisement de la montagne Nanshan a atteint 3521,7 mu (234 hectares) et plus de 1,2 million de plants (y compris des arbustes et des fleurs) ont été plantés.
Le sol dans la zone du projet de boisement de Nanshan est stérile, et que la plupart de la montagne est exposée aux rochers. La texture est celle de gros grain, et que la teneur en gravier atteint 60 à 70%. Il n'est pas facile de creuser à travers ce grain rugueux, car il faut utiliser une perceuse en acier et un gros marteau pour creuser des trous. Après avoir creusé un trou, il faut y mettre du limon de bonne qualité venu d'ailleurs, afin de remplacer le gravier d'origine et de remplir le trou. Comme il n'y a pas de route sur la montagne, on ne peut pas y monter en voitures, et le sol doit donc être apporté manuellement par des ouvriers.
? Derrière la beauté que vous voyez maintenant, se cachent les efforts des boiseurs. Le boisement doit être fait à temps. Le meilleur moment pour planter des arbres feuillus est du 10 mars au 10 avril, et le meilleur moment pour planter des conifères est du 10 mars au 30 mars. Il faut ne jamais planter de semis après la période de germination ?, a dit Dobula en tant que guide technique, qui conna?t bien l'importance du temps pour le boisement.
La ville de Lhassa continue d'apprendre des le?ons et de réaliser des percées dans le boisement artificiel dans cette zone semi-aride à une altitude de 3 900 mètres et de plus dans la montagne.
(Rédactrice : Claire SHENG)
