Les bergers de Sanjiangyuan établissent un site de protection de la biodiversité
La prairie de Jiatang dans la préfecture autonome tibétaine de Yushu, province du Qinghai.
Selon un communiqué de la préfecture autonome tibétaine de Yushu de la province du Qinghai daté du 16 ao?t dernier, un site de protection de la biodiversité voulu par les bergers locaux a fait établir un pilier dans la deuxième plus grande prairie de la préfecture de Yushu. Il s'agit d'un complément efficace à la conservation de la biodiversité dans cette région.
Selon la définition de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, ce genre de site de protection communautaire renvoie à des écosystèmes créés volontairement par les communautés autochtones et réglementés par leurs propres lois coutumières. Les sites de protection communautaire sont étroitement liés à la production et au mode de vie des aborigènes. Ils sont non seulement devenus complétaires aux systèmes de conservation de la nature existants, mais ils démontrent également la coexistence harmonieuse entre l'homme et la nature.
La prairie de Jiatang dans la préfecture autonome tibétaine de Yushu, province du Qinghai.
Le village de Zhenqin'er est situé dans la prairie de Jiatang du comté de Chengduo (préfecture de Yushu). L'écosystème des prairies alpines présente des caractéristiques uniques en matière de biodiversité. En tant qu'important habitat d'espèces, la prairie de Jiatang est également un paturage important pour les éleveurs. Ces dernières années, elle est également devenue un habitat important pour les grues à cou noir dans la région de Sanjiangyuan (source des trois rivières : fleuve Jaune, Yangtsé, rivière Lancang) : 300 grues à cou noir y séjournent pendant la saison de migration. En 2017, la procréation du chat de biet, un chat chinois endémique, a été observée pour la première fois dans la région.
La prairie de Jiatang dans la préfecture autonome tibétaine de Yushu, province du Qinghai.
Pour l'heure, le village de Zhenqin'er a formé une série de consensus de travail tels que l'encha?nement en permanence des chiens dans le village, des patrouilles anti-braconnage régulières et le déploiement de caméras infrarouges.
? Ces dernières années, de nouveaux problèmes engendrés par les chiens errants ont eu un impact relativement important sur les petits et moyens carnivores, notamment sur les renards tibétains, les chats de biet et les belettes de montagne. Nous avons besoin d'autres mesures de protection ?, déclaré Zhao Xiang, directeur du centre de protection de la nature locale.
(Rédactrice : Claire SHENG)
