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Les autorités de la région autonome du Tibet en Chine ont nié toute ? fermeture définitive ? de la réserve naturelle nationale du mont Qomolangma, ou mont Everest.

Le démenti fait suite à la propagation rapide sur Internet de rumeurs affirmant que le camp de base de la plus haute montagne du monde était ? définitivement fermé en raison d'une importante pollution ?.

La réserve naturelle nationale du mont Qomolangma a été créée en 1988. Couvrant une superficie de plus de 33 800 km2, elle abrite l'un des écosystèmes les plus vulnérables du monde.
Kelsang, directeur adjoint de l'administration de la réserve, a déclaré que les touristes ont toujours la possibilité de visiter les environs du monastère de Rongpo, à près de 5 000 mètres d'altitude.

Les voyageurs munis d’un permis d'ascension peuvent se rendre au camp de base, à une altitude de 5 200 mètres. Les activités d’alpinisme ont été approuvées par le service forestier régional.

Afin de préserver l'environnement du mont Qomolangma, la Chine a procédé à trois grandes missions de nettoyage au-dessus de 5 200 mètres au printemps dernier. Cela a permis de collecter huit tonnes de déchets ménagers, d'excréments humains et d’équipement d’alpinisme abandonné.

Le nettoyage se poursuivra cette année et les dépouilles des victimes de l'alpinisme à plus de 8 000 mètres feront l'objet pour la première fois d’efforts centralisés pour leur redescente.

Le nombre de personnes séjournant au camp de base restera inférieur à 300 individus.

On compte actuellement 85 protecteurs des espèces sauvages dans la réserve et un millier d’éleveurs qui travaillent à temps partiel en patrouille et au ramassage des déchets.

? Ces mesures visent à trouver un équilibre entre les diverses exigences de la protection de l'environnement, la réduction de la pauvreté locale, l'alpinisme et l'éducation ?, a déclaré Wang Shen, chef du comté de Dingri au pied de la montagne.

(Rédactrice : Lucie)